13/10/17 - Retour trop long
En revenant de mon voyage, la distance qui me restait à parcourir était trop longue. SI j'avais prévu une escale, ça aurait été moins désagréable. Je veux dire 700 kilomètres sans escales c'est inhumain. J'aurais dû avoir un monument, une curiosité, quelque chose à voir. Mais non, là j'ai tracé.
Je suis quand-même passé à Paris,
pas loin de la maison de la radio. Quand j'arrive à Paris ...
bouchon. Ptin ! Non mais c'est chiant !
En plus, là-bas, depuis le décret de
je sais pas quoi, les motos peuvent se faufiler entre les files. On
doit donc faire attention. À pas les percuter, c'est une horreur.
T'as aussi les véhicules d'urgence qui passent aussi entre les
files, donc là ça se joue au centimètre.
Je me disais, statistiquement, une
moto, elle dépasse combien de voiture lors d'un trajet. Combien de
chances elles à de croiser une voiture qui change de file ? Et
combien de chances elles a de la percuter ? Statistiquement parlant,
le nombre de voitures croisées devrait nous amener à nous dire que
c'est une véritables roulette Russe, non ? T'en passe 100, 200, et
la 201 BAM ! Rien que moi, j'ai été témoin dans l'histoire de mes
passages sur le périph parisien, qui se comptent sur une main, d'au
moins une dizaine d'accidents manqués avec des deux roues.
Non mais, de toutes façons, au bout
d'un moment tu penses plus que : accidents. Tu deviens un peu un
ronchon de la route. Le genre qui voit le mal partout : Vla la
connasse de voiture. Qu'est-ce que c'est que cette moto ? Mais qui
c'est le débile qu'a fait cette route ? Comment c'est possible de
foutre des panneaux aussi peu clairs ?
Bon après j'avais plus mangé depuis
... oh ! 12 heures ? SI j'avais le ventre plein ça aurait changé
mon rapport à la circulation, je pense.
Dites, vous pensez que m'dame Van Reeth
elle était à la maison de la radio ? Je me serais pas présenté à
elle, j'étais frusqué comme un rustre, revenant d'une expédition
en terres sauvages. J'allais quand-même pas aller lui donner la
nausée, non ?
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