23/10/17 - Xéna E15 S02

Ca c'est l'épisode Weinstein sans détour. On y est de manière assumée. On a le petit gros, avec sa petite grosse. On a les deux gouines. Et il y a une confrontation. Ce qu'est marrant c'est que, comme moi, il a choisit des fleurs sauvages. Moi c'était une fleure de faussés, enfin elle était en photo quoi. Lui il sait pas qu'il est ridicule, moi je le sais. On va dire qu'il est dans un environnement sauvage, où il ne voit personne, et donc il ne peut pas se douter de ce que les auteurs ont derrière la tête. Moi, par contre, je le sais depuis toujours puisque je vis dans un environnement animé où tout le monde est programmé pour suivre UN modèle de sociabilisation qu'on retrouve dans toutes les fictions (sauf fictions gauchisantes qui étendent le système entre les "races).

En fait, je connais déjà le système puisqu'il est en moi aussi. Et parce que j'ai voulu y échapper depuis des années. J'ai longtemps cherché comment je pouvais y échapper. Sortir de ce que le système prévoit comme possibles, pour les gens comme moi. Et en 2014, peut-être que le désir d'échapper à cette règle de destinés m'aurait fait éligible à une menace de mort. C'est possible, c'est ce que semble dire AVR.

Ca expliquerait tout le bruit fait autour de Léonarda, Raquel Garrido, Marylin Maeso, et bien d'autres. Ca doit être lié à ces histoires de relativité, mais dans un contexte antiraciste. Dévaluer d'un côté pour réévaluer de l'autre. Je pense que c'est ça.

Mais, moi, en ce qui me concerne, je pense que c'est absurde. Parce que ça repose sur une lecture faussée de la réalité. Mais je vais pas m'étendre là dessus. C'est pas quelque chose au sujet de laquelle je vais dire le fond de ma pensée. Je veux pas être copié. Les gens ont si peu d'imagination qu'ils seraient tentés de tout s'attribuer à ce niveau aussi.

Après le petit gros, c'est un ressort comique du bouffon. On se moque de lui parce qu'il est pas dans la norme. On se dit "mais quel idiot" ! C'est le principe du clown. Mais lui, il est pas dans la réalité. Il touche un salaire pour jouer ce rôle. Moi, ce que je comprends pas, c'est que je touche pas de salaire, je suis pauvre, c'est pas un métier, et en plus ça repose sur un viol. Donc, dites moi si je me trompe, normalement il y a réparation, non ?

Bon, après il a l'air d'avoir une femme, je crois. J'ai pas bien compris ce qu'ils sont, les deux moches, l'un par rapport à l'autre. Donc il est fautif, en principe, donc on peut penser que la moquerie serait plutôt relative à la faute d'abandonner le pire pour le mieux. Dans mon cas il y a rien à abandonner. J'ai rien dans la tête, pas de copine, pas d'amis, pas d'activités, que-dalle. Donc ! C'est même pas une critique socialement utile vis à vis de la loi (des engagements qu'on prend vis à vis d'elle). C'est juste une appréciation de valeurs esthétiques basées sur la jalousie, l'envie, la haine, et rien d'autre. En vérité, dans le fond, c'est une confortation de l'ordre établit par la société du spectacle. Une société du spectacle qui a inventé "l'amour" comme alternative universelle à "l'intérêt" personnel. L'amour hiérarchiserait donc les gens en leur accordant des quantités de possibles variables. Le haut de la pyramide de l'amour aurait le choix entre le haut et le bas (le choix est vite fait). Et le bas n'aurait le choix qu'entre le bas et le bas. Les gauchistes veulent faire communiquer chaque étage de la pyramide avec son étage correspondant de la pyramide de chaque autre "race".

Ce que je n'accepte pas dans ma situation c'est d'être humilié par un regard indésirable, coupable de 2014, qui n'aurait rien d'autre à me proposer que de réaliser ce pour quoi il m'a fait. Et que celà se fasse pour milles fois plus cher que n'importe quelle autre personne qui suiverait le même parcours.

Je pense que j'ai souffert suffisamment pour refuser toute "norme". Parce que la norme vaut infiniment moins cher par rapport à ce que j'ai payé. Voilà la logique qui détermine mes choix.