18/10/17 - Rêve étrange
(rêve court et ridicule)
Cette nuit j'ai rêvé que j'habitais
dans un immeuble, au 5 ou 6 ème étage. C'était un immeuble design,
pas très moche, pas comme 99% des immeubles. Il avait un petit style
intéressant.
Je suis sorti dans la rue pour aller à
un lieu où je suis supposé aller tout le temps. Dans ma tête,
j'avais l'impression d'aller à ce lieu tous les jours depuis des
années. Une sensation d'habitude, avec presque une envie d'autre
chose. Le sentiment de tout connaitre là-bas, de ne pouvoir
m'attendre à rien de neuf, plus jamais. Vraiment, le côté blasé,
à bout, qui y va parce qu'il a pas le choix.
Sauf qu'en y allant j'étais en caleçon
chaussettes chemise. Je marche sans le remarquer, je me crois
habillé, et puis une femme me regarder une fraction de secondes. Je
suis un parano, donc je me demande ce qu'elle a bien pu penser de
moi. Je me regarde et c'est là que je réalise que j'ai oublié mon
pantalon.
A ce moment précis je me dis que je
suis proche de mon lieu de rendez-vous et que j'y ai un pantalon de
rechange. Je décide donc de m'y rendre lentement, normalement, comme
si de rien n'était.
Et tout mon rêve a été une promenade
en calbute dans les rues de cette ville.
Pour se faire une idée de la ville,
elle est grande et on y croise 5 ou 6 personnes toutes les 30
secondes. Avec des groupes de gens amassés sur le bord des passages
piétons.
Quand je marchais je n'éprouvais
aucune gêne. Je me disais : bah, de toutes façons qu'est-ce que j'y
peux ? Moi, ce qui me dérangeait le plus c'était d'aller au
rendez-vous. Je savais que j'allais m'emmerder comme pas possible. Je
savais que ça allait être lent, ennuyeux. J'imaginais des gens
affairés, avec des papiers, tapotant péniblement sur leurs claviers
d'ordi. J'imaginais une salle avec une table, dans laquelle il n'y
avait personne. J'imaginais une porte métallique d'entrée avec des
murs en briques rouges, et des pots suspendus qui faisaient tomber de
la verdure sur la façade. J'imaginais le frais du hall d'entrée. Je
visualisais un porteur de cartons maigre, puant la clope, qui
m'aurait agressé en m'abordant dès que je serais entré dans le
bâtiment. J'imaginais que ce type sortirait d'un bureau au rez de
chaussée dans lequel des femmes seraient en train de mettre de
l'ordre dans des pilles de papiers. J'imaginais l'odeur de poussière.
Je me voyais monter les marches d'un escalier en métal pour aller là
où j'étais sensé passer la journée. J'imaginais mon esprit se
fermer toute la journée en attendant que ça passe.
J'étais bien moi, dans ma rue, en
caleçon.
Pantalon ou pas, ça change pas grand
chose.
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