15/10/17 - Liberté relative
Destin versus liberté relative vous
dites ? En situation normale je suppose ? C'est à dire dans le cas
où on est pas pourchassé, harcelé, menacé de mort, etc ?
Je pense que la seule liberté relative
qui vaille c'est celle d'adopter un point de vue subjectif qui se
passe bien de toutes les conventions. C'est ça la liberté relative.
Il n'est absolument concevable d'être libre qu'à partir du moment
où la liberté puise ses ressources dans l'imagination de son
porteur, et qu'elle arrive à ne pas être systématiquement sous le
regard normalisateur d'autrui (comme vous faites).
Si on est soumis à la norme
hiérarchique dominante par la force, par l'agression hostile de
notre monde intérieur, il ne faut pas s'étonner qu'on veuille à
tout prix la place du patron. Mais si on construit notre monde
intérieur, avec son ordre propre (pas sale, pas impuissant), on est
forcé de lui donner comme socle notre imagination.
Vous me dites que mon imagination est
excessive ? Qu'on a parfois envie de la nommer délire ? Vous me
dites que ça ne vous convient pas, que ça remet en question votre
hiérarchie ? Alors fort bien, qu'il en soit ainsi. Disons que je
suis un délirant, un fou. De toutes façons fou c'est le synonyme de
libre, alors ... !
Me mêlez pas aux déterminés qui
n'ont de la liberté que le combat. Me comparez pas à ces gens qui
vont se faire tuer parce qu'ils n'acceptent pas leur condition. Ca
sert à rien, la comparaison marche pas.
Moi, ma liberté est dans ma tête. Le
muet, inactif, solitaire que vous avez sous les yeux il est libre.
J'aimerais que vous arrêtiez de voir mon cas sous l'angle de la
maladie incurable.
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