22/10/17 - Plan dessin
Puisque mes dessins ne ressemblent à
rien. Je pense qu'il faut lancer un plan 1000 dessins. J'ai pensé
que pour que ce plan fonctionne, il valait mieux déterminer à
l'avance quel étaient les aspects du dessin a travailler. Et ce qui
m'est apparu comme urgent, c'était le travail des volumes selon
modèles réels ou frictionnels. En quelques sortes, je voudrais faire
du dessin à traits lisses. C'est ce type de dessins que j'ai
toujours voulu faire.
Quand j'en fais, en règle générale,
j'ai le cerveau qui dépasse ses capacités d'attention. J'ai
physiquement la sensation d'avoir le cerveau qui s'arrête net et qui
patauge dans une pâte de pensées in-conquises.
Je sens, de mon front, à l'arrière de
ma tête, en passant par le sommet de ma tête, ma peau se tendre.
La sensation est si inconfortable que je n'ai envie que d'une chose :
manger et boire jusqu'à ne plus pouvoir réfléchir. Et c'est cette
sensation que j'aimerais dépasser. Je pense que dessiner 1000 choses
de la même façon c'est se donner des chances de dépasser la
sensation inconfortable. Je vais donc le faire. Mais ca va pas être
facile de se motiver seul. Les textes, j'avais AVR avec moi. Les
dessins, j'ai personne.
Je dis plan, mais je j'ai pas de plans.
Jamais j'en ai. Je me fixe un objectif et je veux surtout pas savoir
comment j'y vais et à quel rythme, je m'engage juste à y allouer le
maximum de ressources physiques et mentales pour y parvenir. C'est ça
de pas avoir d'amis chez qui aller, de patrimoine à montrer
fièrement, de copine pour passer du bon temps, d'enfants porteur
d'orgueil personnel. Quand on a rien on se fixe des objectif, comme
ça. Moi, j'ai rien. Absolument rien. Je baise pas, je vais pas à
des soirées, j'ai pas d'amis, j'ai pas d'orgueil, pas de dignité,
j'ai rien du tout.
Donc, là, 1000 dessins, c'est un moyen
comme un autre de vivre.
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