20/10/17 - AVR je ne suis pas pervers
Non, ne fait je suis un gros pervers. Je pense que vous attendez que je me lasse de vous, en vous disant que ça finira bien par arriver et donc que ça me permettra de penser à autre chose qu'à vous violer (j'exagère). C'est pour cette raison que vous faites tout ça, je pense.
Mais moi ce que j'aurais aimé c'est
vous rencontrer pour me faire une idée de vous et avoir des
souvenirs. Vous voyez ce que je veux dire ? J'aurais bien voulu des
souvenirs. Moi je vois les être humains comme des monuments, un peu.
Ils ont un style, il dégagent quelque chose, quand on les rencontres
ils sont empêtrés dans une actualité anecdotique mais toujours
amusante.
Vous, ce que je voulais juste, c'était
avoir un souvenir de vous, de votre esthétique, de ce que vous
dégagez et des actualités anecdotiques qui tournaient autour de
vous au moment où on s'est rencontré. Parce que France Culture
c'est très peu incarné. Je sais rien de vous, et ne sachant rien
de vous je peux pas dire que je vous ai compris. C'est l'humain dans
sa situation qui m'intéressait. Parce que si j'avais eu un embryon
de votre personnalité, j'aurais su l'utiliser pour vous imaginer en
d'autres situations, et j'aurais pu vous faire vivre dans mon monde
comme personnage concevable.
Vous voyez, je trouve plus satisfaisant
de se M+Z (pour parler vulgairement) sur une construction qui repose
sur une brève rencontre avec la personne physique, que de le faire
sur un long travail de camouflage de votre personnalité, entre une
vingtaine d'autres artificielle.
En fait, je suis un réaliste. Je sais
pas si je me fais comprendre. Je ne peux profiter de mon imagination
qu'à partir du moment ou elle repose sur une réalité. Je suis très
loin des geeks qui jouent avec des super héros, mickey, donald, et
autres produits frictionnels. Moi je n'apprécie la fiction qu'à
partir du moment où j'arrive à l'associer à une réalité qui lui
sert de socle.
C'est pour ça que je vous imagine très
peu, et que je n'essaye pas de vous mettre en scène. En moi, je
n'arrive pas à savoir qui vous êtes. Je sais juste que vous êtes
agréable. Après, je sais pas expliquer quelle est votre
personnalité.
Soyons honnêtes. On dit de vous que
vous seriez douce, tout ça. Mais moi je ne vous imagine pas comme
ça. Je me suis fait une idée de vous qui est ce qu'elle est, et qui
repose tellement sur peu de choses fiables que j'arrive pas à
l'utiliser nul-part. En fait, j'ai vu une photo de vous, avec un pull
bleu. Et là j'ai vu votre visage, et je me suis dit qu'au Lycée
vous seriez dans une bande de filles, le genre qui se fout de la
gueule des moches, qui se pense un peu supérieure, et qui fait
partie du cercle des bourges. Je vous vois donc plutôt
caractérielle, parfois méchante, qui se sent importunée par la
présence d'élèves plus défavorisés. Enfin, moi c'est comme ça
que je vous vois. Je vous imagine bonne élève, mais qui a horreur
qu'on l'approche quand on fait pas partie du cercle de copines.
Alors, en adulte, ce profil là, je
sais pas ce que ça donnerait. Ce que j'arrive pas à comprendre
c'est que si mon impression se confirme, il serait impossible pour
moi de dire pourquoi vous communiquez avec moi. Qu'est-ce qui
pourrait vous motiver à aller contre votre nature ?
Vous voyez ? J'essaye de trouver les
limites au sentiment que vous m'inspirez. Je suis pas du tout en
train de baser ma réflexion sur des situations dont j'ai été
témoin. En fait, je sais pas qui vous êtes. J'ai besoin de posséder
la connaissance de votre dimension psychologique pour vous incarner
dans mon imagination. Vous m'avez rien accordé à ce niveau. Vous
avez suivi des plans, tout le temps. Une sorte de machine sans
mental. Vous reflétez des livres et des gens, froidement. Vous
pouvez revêtir l'aspect d'un personnage, en jouant la comédie, mais
derrière le masque on a le plan froid que vous avez établit.
Olivia Gesbert, par comparaison, laisse
d'avantage voir qui elle est. On sait pas si ce qu'elle est aboutit à
la bienveillance ou la malveillance, mais on arrive mieux à se faire
une idée de sa personnalité.
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