29/10/17 - Ca c'était mon sang


En 2015, puisqu'on m'avait promis une mort imminente j'avais décidé de mettre fin à mes jours. Je voulais prendre en charge ma mort, je me disais que la laisser à des irresponsables et inconséquents, ça risquerait de la rendre interminable et très douloureuse.

Je me disais qu'après une année de torture psychologique, rien ne pouvait me garantir qu'ils décident de me tuer en un coup sec et indolore. Je les imaginais incapables d'autre chose que de m'amocher longtemps, en se demandant quand est-ce que j'allais enfin perdre la vie.

Les images de ma mort étant trop attroces, et puisqu'on m'avait promi un boxeur échappé de prison pour venir me tuer. Je me disais que pour abréger la douleur des coups, un découpe de veine brutale au moment où l'on aurait enfoncé ma porte me permettrait d'accélérer la perte de conscience.

J'ai découpé au couteau à dents une petite veine en surface de poignet, pour voir à quoi ressemblait le seignement. Et bien le sang coule assez rapidement. Une grosse goute toutes les secondes.

J'ai sèche la plaie quand j'ai senti mon bras s'engourdir. Le sang à immédiatement coagulé, et j'ai gardé l'engourdissement de la main pendant une ou deux semaines.

Ce que je sais aujourd'hui c'est que le seignement le plus important on l'obtient au niveau des artères, mais elles sont entourée de muscles et de nerfs, ce qui les rends très difficiles à atteindre sans anesthésie.

Bien heureusement pour moi, les menaces de morts ont arrêté, mais reste encore la question : pourquoi ?

Qu'est-ce qui justifie que je doive passer par là ? Que je doive faire l'expérience d'une mise à mort forcée non voulue d'un corps en pleine santé qui ne demande qu'a vivre. Ça reste un mystère.
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Depuis j'ai réfléchis à comment se suicider sans douleurs pour mon dernier jour sur terre, celui que je passerai vers mes 40 ou 50 ans.

C'est simple : 3 bouteilles de vin, de la morphines (on peut en fabriquer artisanalement), un viaduc, un scalpel. Boire énormément, ensuite prendre de la morphine. Couper ses veines. Quand on sent qu'on est au bord de l'évanouissement, sauter d'un viaduc sur un sol dur en s'assurant que la tête touche le sol.

En principe, il y a mort. Et la souffrance est pas importante, voir nulle.
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J'ai pensé à une autre méthode, plus technique. S'allonger sur le bord d'un viaduc, descendre des bouteilles d'alcool fort cul sec pour chercher le coma éthylique. Et placer derrière soit un moteur avec visse qui avance lentement pour nous pousser dans le vide une fois qu'on a perdu connaissance.

Mais cette technique nécessite une bonne maitrise d'outils techniques et une confiance en leurs capacités à bien fonctionner.

J'aime mieux l'idée que ce soit moi qui déclenche les étapes décisives. Pour être sûr que ça rate pas.
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Le suicide c'est comme la route. On fait 10 kilomètres tous les jours, on a l'objectif en vue. On veut pas se faire mal pour éviter la douleur, et puis un jour on fait le grand saut, 1800 kilomètres, psychologiquement on était prêt.

Ça sert à rien de rigoler pour trois gouttes de sang. Parce que c'est les trois gouttes qui préparent les litres à venir. Un jour, l'idée sera arrivée à maturation et il sera temps.

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