Rédaction 99
Allez, je vais essayer de rédiger des textes, toujours sur la digestion, mais qu'auront l'air d'être un peu plus élaborés.
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Avant de commencer, je dois dire que c'est la saloperie de compte twitter qui porte le nom "Sirayar", qui m'a décidé à le faire.
C'est un compte pas comme les autres. Déjà, il ou elle a choisit un visage manga/Héroïque Fantasy comme profil. Visage mi-bleu mi-vert, sur fond orange, avec un bout de main qui semble incanter une boule de magie. En image de fond, il ou elle a choisit une carte dessinée qui semble tout droit sortie d'un Héroïque Fantasy. On est sur des couleurs vives, simples et peu nombreuses.
Alors, voilà la description de son compte:
"Complete and sincere interest for #TimeTravel. Technology needed for it.
Also into #IndieDev #GameDev #IndieGameDev
#GameArt
Tweets = mine. Chronomancer / Rogue
Inscrit en juillet 2013"
Pour commencer, on voit qu'il ou elle est inscrit depuis un moment. Depuis avant ma menace de mort, plus d'un an avant. On remarque qu'il ou elle écrit en anglais, qu'il ou elle verse dans le jeu indépendant, qu'il ou elle a l'air d'être plus spécialement lié à l'aspect dévelopement du jeu. Ca doit donc être le genre à coder, à manipuler du linux et à faire le ou la mariole derrière son clavier. On se dit donc que c'est un "gros geek", ou une "grosse geekette", ou un "chétif geek", ou une "beach geekette".
Mais ! quand on passe plus de temps sur le texte, on constate que l'âge mental de la personne est quand-même pas facile à déterminer. Le texte est "adulte", la forme est "nostalgique d'un monde enfantin". Il y a des mèmes, ça parle indifférement anglais et français et ça produit de longues tirades de tweets qui se succèdent les uns les autres par paquet de 15 ou 16.
Moi ce qui m'intéresse plus que la personne (Dylane, Gilbert ou Rambo, peu importe), c'est ces tirades interminables.
Lorsque je parle de mes malheurs, parce que la presse m'insulte, parce que je suis à bout, je veux qu'on me laisse tranquille, et j'implore la pitié des gens, il arrive que des sujets émergent. Et bien ce compte s'en empare pour dérouler du tweet.
Ca tweet tellement, que je suis presque sûr qu'on a affaire à un monsieur je sais tout, ou une madame je sais tout. Le genre qui peut pas s'empêcher de sortir sa science pour un oui ou pour un non. Tu lui dis : "cables et wifi" et t'es sûr que t'auras 15 ou 16 tweets sur le cable, le wifi, le cable par rapport au wifi, le cable et le wifi dans le temps, leur usage, leur fonction sociale, le symbole culturel du cable, les changements de moeurs des ados avec le wifi ... enfin ça va jamais arrêter quoi.
Du coup, puisque la personne rédige beaucoup et semble intarissable, je me dis que c'est sûrement quelqu'un qu'a fait des études. Le genre qu'a tartiné des copies en classe de philo, en classe de français, qu'a eu des trucs à lire autour de sujets imposés, et enfin qu'est pas sorti avec BAC-2. Donc ! ça peut être une personne "éduquée", mais aussi une qui s'est faite toute seule, ou une "saloperie" de journaliste.
Hé oui ! la rédac c'est pas la spécialité de Dylane ou de Jean-Eude. Sur internet on a des pigistes, des jouraleux de carrière, spécialisés dans le mag jeux vidéo, dans le site de jeux vidéo, qui peuvent, après une longue journée, se détendre en rédigeant des tweets pour se changer les idées (Là, je commence à fatiguer, je raconte n'importe quoi).
Pour revenir au compte, il y a un moment, j'ai pensé que c'était le compte d'une personne qui fait des "recherches" pour concevoir un scénario de jeu vidéo. En plus, ça colle pas mal avec le statut d'indé revendiqué, et ça colle aussi avec le thème du blog en lien dans le profil. Si la personne est jeune, ce serait un ou une tanguy qui profite des fonds parentaux pour investir la sphère internet de ses pensées. Si la personne est plus âgée, ce doit être un ou une vétéran de l'internet des origines.
Mais quoi qu'il en soit, on aurait envie de parier qu'on a face à soit quelqu'un qui mène un combat. Un combat contre quoi ? Je ne sais pas. Contre un péril planétaire, ou contre sa propre misère. Ce qui nous fait penser ça c'est le nombre absolument dingue de tweets. 87,8k de tweets en l'espace de 4 ans ! Par comparaison j'en ai produits 5,5k en plus de 6 mois. Si on fait une prévision postulant que je ne ralentisse pas ma fréquence de postes, j'aurai
rédigé 44k de tweets lorsque mon compte fêtera sa 4ème année. Donc, moi qui ne fait que tweeter à longueur de journée, je poste 2 fois moins de tweets que cette personne. Face à ce constat, on peut soulever une nouvelle hypothèse, celle que la personne est une community manager qui se donne des airs indé parce que ça fait branché.
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Voilà ce que poste la personne pendant que j'écris (Une image typique d'internet et 3 posts faisant la publicité de twitter):
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On a le genre féminin. On a l'éloge faite du réseau twitter. On dirait une publicité pour le réseau. On pourrait presque parier que la personne bosse pour twitter tellement c'est "twitter friendly". On a envie d'en savoir plus sur elle, mais via le seul canal possible : twitter.
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(Me concernant, je suis immunisé. Point de vue mantes religieuses virtuelles, j'ai déjà AVR, je vais pas me rajouter des miss twitter en 400 polygones, avec voix robotisées, manipulées par Marcel Jackson en arrière boutique.)
Mais quand même ! C'est intriquant. Ce compte pourrait être un vrai faux compte. Comme tous les autres. Ceux qui constituent la horde des "zombies" comme on les nommes. Ces gens qui écrivent leur haine par milliers et qui seraient en fait des "robots". C'est à dire des constructions automatisées de comptes basés sur les "morts de l'internet". Il y aurait des comptes oubliés, qu'on copierait pour les "résuciter" et les éxploiter tel une "armée fantome" de "troues de balles qui pètent les couilles".
Si ce que je viens de dire est possible, alors ça éxpliquerait pourquoi dans la presse et sur le net on pousse des gens au suicide en s'ésclaffant comme des sales gosses qui mériteraient une bonne baffe dans la gueule (Les gosses, Heaulmes, il avait raison ...).
... Non bah j'en ai marre d'écrire, et de toutes façons je me suis paumé dans ce que je disais. J'arrête.
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