17/08/17 - harceleur d'AVR oui, terroriste non
Je sens que je vais pouvoir harceler AVR de nouveau dans pas longtemps. Ce qui m'a empêché de le faire ces derniers temps c'est que j'étais pas au mieux de ma forme. Ma fatigue, mon envie de manger, tout ça ... ça m'avait rendu moitié dingue. J'ai eu des moments de brève lucidité, des révélations comme je les appelles, qui m'ont permis de réaliser à quel point mon mode de pensée pouvait était anormal, mais ça ne m'a pas permis de trouver la "voie de la normalisation" pour autant.
Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression d'aller mieux. Un peu mieux. Un tout petit peu. C'est d'avoir pris conscience que j'étais déglingué qui m'a donné envie de me reprendre en mains (dans la mesure du possible).
Ma plus grosse source de déglingue du moment c'est twitter. En décembre 2016 j'ai été absorbé par twitter, mon attention y est restée captive. Je n'ai pas réussis à m'en éloigner assez longtemps pour pouvoir délier mon file de pensée de ce que le site voulait y insérer. Twitter me donnait l'impression d'être conçu comme un tunnel sans fin, dans lequel nous avancerions irrésistiblement, ses paroies seraient en toupies, noires et blanches, fuillante jusque vers un point central, à perte de vue, capable de nous plonger dans un état d'hypnose. La série de tweets qui nous sont suggérés, et qui nous apparaissent, se suivent de manière à déclencher en nous des réflexes de pensée desquels il est éxtrèmement difficile de se libérer. Je pense que mon brève moment de lucidité a été, entre autre, d'avoir réalisé que je n'étais pas maitre de ma pensée. J'ai réalisé qu'on faisait penser en moi et non que je pensais ce qu'on faisait. J'ai constaté que le mur d'informations sur mon compte twitter était principalement constitué de sujets violents : meurtres, suicides, crimes, etc.
Lorsque je m'intéressais à la presse, il était à peu prêt clair qu'on y trouvait aussi des informations agressives. J'ai donc eu le sentiment qu'on avait artificiellement ajouté de la violence en moi pour m'amener à devenir violent à mon tour. Le camion devant mon studio, les menaces, le baiser de la mort, tout ça visait je pense à terminer mon histoire en un bouquet final de tôles ondulées et de corps découpés.
Je trouve triste que de tels moyens soient possibles.
On m'a longtemps dit que j'étais un "déchet" et un "raté". Je pense maintenent qu'on voulait dire que j'étais un terroriste raté après la tentative en décembre 2014 de me faire commettre des actes criminels. On a décidé qu'il serait utile de m'utiliser pour, éventuellement, me tuer d'une autre manière. J'ai eu le droit à des menaces de mort, des invitations au suicide, et des offres de séjour à l'Hôpital psychiatrique. On s'est dit qu'on pouvait essayé de me recycler pour une nouvelle attaque terroriste plus préparée cette fois. il suffirait d'un peu de twitter, d'un beau camion, d'un peu d'hypnose et qu'on aurait un bougnoule enragé tout chaud et saignant.
C'était sans compter sur les invariables de ma pensée. Pas de vengance, pas de victoire, pas de gloire, pas de croyances, et un orgueil illimité. Alors sur quoi s'appuyer ? Comment me pousser à agir ? Et bien à les entendre, il semblerait que je sois un cas désespéré et j'en suis pas peu fier.
Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression d'aller mieux. Un peu mieux. Un tout petit peu. C'est d'avoir pris conscience que j'étais déglingué qui m'a donné envie de me reprendre en mains (dans la mesure du possible).
Ma plus grosse source de déglingue du moment c'est twitter. En décembre 2016 j'ai été absorbé par twitter, mon attention y est restée captive. Je n'ai pas réussis à m'en éloigner assez longtemps pour pouvoir délier mon file de pensée de ce que le site voulait y insérer. Twitter me donnait l'impression d'être conçu comme un tunnel sans fin, dans lequel nous avancerions irrésistiblement, ses paroies seraient en toupies, noires et blanches, fuillante jusque vers un point central, à perte de vue, capable de nous plonger dans un état d'hypnose. La série de tweets qui nous sont suggérés, et qui nous apparaissent, se suivent de manière à déclencher en nous des réflexes de pensée desquels il est éxtrèmement difficile de se libérer. Je pense que mon brève moment de lucidité a été, entre autre, d'avoir réalisé que je n'étais pas maitre de ma pensée. J'ai réalisé qu'on faisait penser en moi et non que je pensais ce qu'on faisait. J'ai constaté que le mur d'informations sur mon compte twitter était principalement constitué de sujets violents : meurtres, suicides, crimes, etc.
Lorsque je m'intéressais à la presse, il était à peu prêt clair qu'on y trouvait aussi des informations agressives. J'ai donc eu le sentiment qu'on avait artificiellement ajouté de la violence en moi pour m'amener à devenir violent à mon tour. Le camion devant mon studio, les menaces, le baiser de la mort, tout ça visait je pense à terminer mon histoire en un bouquet final de tôles ondulées et de corps découpés.
Je trouve triste que de tels moyens soient possibles.
On m'a longtemps dit que j'étais un "déchet" et un "raté". Je pense maintenent qu'on voulait dire que j'étais un terroriste raté après la tentative en décembre 2014 de me faire commettre des actes criminels. On a décidé qu'il serait utile de m'utiliser pour, éventuellement, me tuer d'une autre manière. J'ai eu le droit à des menaces de mort, des invitations au suicide, et des offres de séjour à l'Hôpital psychiatrique. On s'est dit qu'on pouvait essayé de me recycler pour une nouvelle attaque terroriste plus préparée cette fois. il suffirait d'un peu de twitter, d'un beau camion, d'un peu d'hypnose et qu'on aurait un bougnoule enragé tout chaud et saignant.
C'était sans compter sur les invariables de ma pensée. Pas de vengance, pas de victoire, pas de gloire, pas de croyances, et un orgueil illimité. Alors sur quoi s'appuyer ? Comment me pousser à agir ? Et bien à les entendre, il semblerait que je sois un cas désespéré et j'en suis pas peu fier.
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