Rédaction 95

En décembre 2014, c'était des femmes. Vrai ou pas ?

En décembre 2014, quand on m'a menacé de mort, c'était des femmes non ?

Quand toutes les sphères de pouvoir se sont réunies pour me faire comprendre qu'on allait me réduire en steak haché, c'était des femmes non ?

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Dans une émission de "la grande librairie", il y a eu, il y a bien 1 an, une intervenante. C'était une américaine. Elle parlait de la France pré-révolutionnaire dominée par les femmes. En tout cas, elle disait qu'à cette époque, tout tournait autour de la femme. Elle disait que la femme influençait pratiquement tous les aspects de la société des gens hauts placés.

Dans cette émission, l'intervenante évoquait un homme qu'elle qualifiait avec mépris de "raté" car il avait loupé "son entrée dans l'Histoire". C'était pendant la période où il était beaucoup question dans les médias de winners et de loosers. Elle disait qu'il avait beaucoup oeuvré pour la révolution, avait joué un rôle crusial, et était tombé dans l'oubli.

Les autres intervenants semblaient dubitatifs. Mais elle, arrogante, répétait d'un ton sûr, qu'elle avait déniché le dernier des ratés, et que donc, tout ce qu'il avait fait ne comptait pour rien.

L'émission s'est terminée, le temps est passé.

Toujours dans "la grande librairie", est venue une autre intervenante. Elle parlait d'une reine d'Autriche. Elle mettait en avant son côté pleurnicheuse à l'époque pendant laquelle je commençais à pleurnicher (début 2016) et attribuait celà à une forme de rapport féminin au pouvoir.

Il y a eu aussi cette émission sur le génie, dans laquelle Etienne Klein prétendait qu'Einstein devait avoir un retard mental. Il disait être allé, ou avoir voulu aller là ou Einstein faisait du vélo pour pouvoir se mettre à la place de l'homme et comprendre comment il pouvait avoir eu de telles révélations. Il prétendait qu'Einstein se posait des questions d'enfant avec un cerveau d'adulte, et c'est ça qui le rendait particulier.

En gros, on a pas arrêté de faire ma description. J'étais tantôt un raté, tantôt un pleurnicheur, tantôt un génie, mais jamais en mon nom propre. Je devais systématiquement être le pâle original d'une sublime copie.

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Pourquoi je dis ça ? Parce que toutes ces émissions et ces débats m'ont donné l'impression qu'on a voulu m'utiliser pour la cause féministe. On a fait n'importe quoi, parce qu'on voulait montrer à tout le monde qu'on était capables, et pour finir, devant le raté complet, on s'est demandé ce qu'on allait bien pouvoir faire de mon cas si je ne me décidais pas à me suicider.

Ces gens, qui ont décidé tout ça, je les soupçonne d'être des femmes. Et du genre à ne pas s'impliquer réellement dans le combat. Le genre qui reste en arrière et qui acène des "faut qu'on". Le genre qui pense pouvoir décider de la vie ou de la mort d'individus sans les regarder en face. 

Des lâches.

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Quand je dis que je ne pourrai jamais m'intéresser à des femmes qui n'en étaient pas, c'est parce que les autres elles ne sont responsables de rien, et je ne vois pas pourquoi elles devraient payer pour les vraies coupables, au prétextes que les coupables auraient une qualité humaine supérieure.

C'est des féministes qu'on voulu me tuer. De la caste de femmes qui prennent mais ne donnent jamais. Des irrésponsables, inconséquentes et arrogantes. Elles vendent des milliers de livres, films, émissions radios, émissions télé, musiques, etc.

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En décembre 2014, j'ai eu l'impression d'être face à ces féministes, auquelles on aurait donné une technologie trop puissante.

Elles se sont mises à agresser, de manière histérique, tout ce qui leur semblait louche, moi inclu, avec un désir insatiable d'éxterminer ce qui n'était pas féministe radical.

Evidement, j'en ai pris plein la gueule.

J'ai dû recevoir au moins 3 ou 4 millions de messages de haine, par des procédés qui me dépassent, avec promesse de mort iminente. On devait me poignarder, me tuer en accident de voiture, me flinguer, me tabasser à mort. J'avais une taille de nain, un petit zizi, un petit QI, on me décrivait aux chiottes, on me disait qu'on avait des choses compromettantes à mon sujet, et va y que ça y allait ...

On m'invitait à me suicider aussi, beaucoup.

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Une fois bien insulté, humilié et médiatisé baignant dans ma pisse (le bain de pisse c'est pas arrivé, mais pourquoi pas). On a considéré que c'était terminé, et qu'il fallait que je me suicide.

Des invitations à me suicider ? Bah, il y en a eu beaucoup.

On a eu Adèle Van Reeth qui m'a invité une fois ou deux, je crois, à me suicider. Après m'avoir fait comprendre qu'elle en avait rien à foutre de ma gueule et que je pouvais bien crever.

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Il me semble qu'on aurait voulu que j'adopte le point du vue du bougnoul. On voulait que je sois l'arabe de service, agressé, humilié, qui chiale et qui se demande pourquoi qu'on lui a fait du mal.

On s'est dit qu'après coup on pourrait révéler qu'en fait c'était une victime, que c'est des femmes qui l'ont martyrisé toute sa vie, gratuitement, pour rien, parce que c'était juste un sale bougnoul qu'elles pouvaient pas blairer.

Le genre qui mange du couscous en djellaba dans son sallon avec sa famille. Le genre qu'a une main de fatma dans un coin. Le genre qui met ses babouches pour aller à la mecque le vendredi.

Le gros bougnoul qui baigne dans sa morve et qui récite le coran pendant qu'on lui fout un doigt dans le cul.

La petite pute de bougnoul qui git dans sa putain d'urine de salope.

Enfin ... il me semble que c'était ça qu'elles voulaient, parce que je serais génétiquement déstiné à la misogynie.

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Il me semble de toutes façons qu'il était beaucoup question d'utiliser mon cas pour la cause féministe et pour les autres sujets que soulèvent l'islam.

Il était hors de question de me voir comme un geek puceau attaché à son pays.

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