28/08/17 - Seul dans le réel, seul dans le virtuel
Je me suis souvenu du temps où je jouais à WOW et gouttais à la douce vie de nolife. Je me suis rappelé que je bloquais tous mes contacts. Ce souvenir m'a intrigué, je me suis demandé ce qui pouvait bien l'expliquer, et j'ai cherché à comprendre.
D'abord m'est venu le constat que dans le jeu j'avais rencontré et parlé avec une centaine de personnes, dont une vingtaine avec lesquels j'ai beaucoup échangé. J'avais un intérêt à le faire, puisqu'ils m'aidaient à réaliser des quêtes, gagner des pièces d'or, des équipements, etc. J'en ai rencontré des sympathiques, des froids, et de véritables connards. Ce qui me dérangeait chez ces gens c'est l'obligation de leur dire bonjour et au-revoir, quand ils se connectaient. C'était pire encore quand ils étaient dans la même guilde que moi. Ils étaient de plus en plus exigeants et ça finissaient par me soumettre à des crises de stresse répétitives et invivables.
Face au stresse, j'ai très vite choisis de tous les bloquer, de jouer seul dans mon coin et de profiter de l'environnement. Je crois que mon renoncement à "pécho de la princesse" et ma tendance à être "demeuré" trouve son origine dans ce stresse social insoutenable.
Eux cherchaient dans WOW un moyen de jouer au sein d'une communauté, moi je cherchais un monde alternatif où me plonger totalement pour vivre des sensations de bien être, d'étonnement, d'amusement, de ravissement, et autres sentiments que je ne pensais accessibles qu'en solitaire.
Dans la réalité, je ne suis pas très différent que dans le monde virtuel. Je dis les mêmes choses que ce que je dis aux gens que j'interpelle directement et je pense aux même choses que ce que j'écris dans mon blog et mon twitter renfermés sur eux-mêmes. Je ne pense pas être plus courageux dans le monde virtuel que dans le monde réel.
D'abord m'est venu le constat que dans le jeu j'avais rencontré et parlé avec une centaine de personnes, dont une vingtaine avec lesquels j'ai beaucoup échangé. J'avais un intérêt à le faire, puisqu'ils m'aidaient à réaliser des quêtes, gagner des pièces d'or, des équipements, etc. J'en ai rencontré des sympathiques, des froids, et de véritables connards. Ce qui me dérangeait chez ces gens c'est l'obligation de leur dire bonjour et au-revoir, quand ils se connectaient. C'était pire encore quand ils étaient dans la même guilde que moi. Ils étaient de plus en plus exigeants et ça finissaient par me soumettre à des crises de stresse répétitives et invivables.
Face au stresse, j'ai très vite choisis de tous les bloquer, de jouer seul dans mon coin et de profiter de l'environnement. Je crois que mon renoncement à "pécho de la princesse" et ma tendance à être "demeuré" trouve son origine dans ce stresse social insoutenable.
Eux cherchaient dans WOW un moyen de jouer au sein d'une communauté, moi je cherchais un monde alternatif où me plonger totalement pour vivre des sensations de bien être, d'étonnement, d'amusement, de ravissement, et autres sentiments que je ne pensais accessibles qu'en solitaire.
Dans la réalité, je ne suis pas très différent que dans le monde virtuel. Je dis les mêmes choses que ce que je dis aux gens que j'interpelle directement et je pense aux même choses que ce que j'écris dans mon blog et mon twitter renfermés sur eux-mêmes. Je ne pense pas être plus courageux dans le monde virtuel que dans le monde réel.
Comments
Post a Comment