18/08/17 - J'aime pas quand les gens réussissent.

Honnêtement, quand les gens sont optimistes à leur propre sujet, qu'ils ont envie de faire des choses et qu'ils réussisent à faire ces choses, ça me rend triste. Je sais pas, j'arrive pas à m'y faire. C'est malheureux, mais c'est pourtant une réalité.

Je me demande comment ces gens font pour s'autoriser à être heureux alors qu'ils n'ont rien fait pour réparer mon injustice. Ils sabotent tous mes efforts et ils me laissent con, là, sans plus rien à faire.

Ils me disent que ce qu'ils font s'éxplique parce que je suis moitié arabe et que donc je serais un terroriste. J'aurais pas le droit d'essayer de réussir ma vie en autonomie, ça me rangerait automatiquement dans le clan des arabes terroristes économiques. Face à celà, j'aurais apparement pas le choix : soit je flingue des gens, soit je rejoins une association de lutte contre "l'antiarabisme", soit je me suicide.

"L'antiarabisme" ça ne m'intéresse pas du tout. Honnêtement, j'en ai strictement rien à faire de la haine des gens. S'ils veulent détester, s'ils ont une rage, une tension en eux qui les poussent à vouloir haïr de toutes leurs forces, qu'est-ce que j'y peux ? C'est pas en allant me fatiguer avec des buveurs de thé à la menthe que ça va changer grand chose. Quand bien même j'avais la panse pleine d'un généreux couscous, ces gens ne me seraient pas plus agréable pour autant.

Moi ce que je veux c'est avoir un métier, un salaire, une passion, quelque chose qui puisse me donner l'impression que je n'ai pas perdu mon temps de vie à perpétuer une tradition en marge sans reconnaissance officielle du rôle que j'ai pû jouer dans la société.

Alors que faire ? Suivre son destin c'est faire ce qu'on veut que l'on fasse. Etre libre c'est mourir seul, malade et non reconnu. Jusqu'ici j'ai choisis des voies qu'on a fermé les unes après les autres, je n'ai pas baissé les bras, j'ai continué, et pour finir il a bien fallut se rendre à l'évidence, on ne voulait pas que je fasse ces choix. Ce qu'on voulait c'était un camion. Pourquoi un camion ? Pour me donner une arme, peut-être. Pour voir si je n'étais pas tenté de l'utiliser à des fins islamiques.

De toutes façons, pour moi, mourir seul et malade n'est pas un problème, pas tant que la société ignore la misère. C'est la médiatisation qui pose problème. Encore Sartre. Sartre, il était pas médiatisé lui quand il a écrit ça ? Il avait pas des connards qui lui tournaient autour ? Des salopards de grattes papier.

Le meilleur des choix serait la liberté, une liberté que la presse ne permet pas. Car la liberté de la presse ne s'arrête pas ou commence celle des autres.

Et bien, ma fois, tanpis ...

J'attends ...

Comments

Popular Posts