07/08/17 - Encore un cauchemard
J'ai fait un cauchemard dans lequel j'ai vécu une scène de la vie quotidienne. Une scène classiquement routinière. Je suis dans ma chambre, je fais ce que j'ai l'habitude de faire. Puis, entre quelqu'un, ma M.
Pour la première fois, je prends conscience de la réalité de ma M. Je prends conscience de qui elle est, physiquement, culturellement, de ses connaissances linguistiques, à qui elle est reliée par son histoire. J'ai visualisé des images de gens dans "son pays" qu'elle devait avoir connu, et j'ai eu en moi comme un déclic.
Ce dont ce cauchemard m'a fait prendre conscience, c'est de la réalité de la personne que je connais le plus au monde. J'ai réalisé que je ne la cotoyais que sur le plan purement spirituel, avec une totale indifférence pour ce qui est des réalités matérielles qui la constitue.
Donc, quand on essaye de me réduire au réel, je pense qu'on adopte le point de vue de ce cauchemard.
Dans le monde virtuel global dans lequel je suis perdu, peu importe l'âge, la culture et tout le reste. Les corps ne comptent pas.
Ce matin, je me réveille avec un sentiment désagréable, je mets France Culture, et il était question des limites du corps. Coïncidence ?
_
C'est comme l'histoire de l'arbre dont on sait qu'il tombe des graines, que ces graines se mêlent à la terre en surface, qu'elle germent, s'enracinent et poussent. On le sait, on ne le voit jamais et ça ne nous impacte pas plus que ça.
Dans ce cauchemard, non seulement j'ai vu, mais ça m'a impacté.
_
Si j'ai un handicap c'est celui de ne pas voir. Et si je ne m'épanouïe pas dans le monde social c'est parce que je ne vois pas autre chose dans les gens que leur aspect extérieur et le fonctionnement de leur pensée.
Je me moque de leur héritage matériel et des idées qui pourraient permettre la préservation de cet héritage, que ce soit des religions, des coutumes ou d'autres choses.
Pour la première fois, je prends conscience de la réalité de ma M. Je prends conscience de qui elle est, physiquement, culturellement, de ses connaissances linguistiques, à qui elle est reliée par son histoire. J'ai visualisé des images de gens dans "son pays" qu'elle devait avoir connu, et j'ai eu en moi comme un déclic.
Ce dont ce cauchemard m'a fait prendre conscience, c'est de la réalité de la personne que je connais le plus au monde. J'ai réalisé que je ne la cotoyais que sur le plan purement spirituel, avec une totale indifférence pour ce qui est des réalités matérielles qui la constitue.
Donc, quand on essaye de me réduire au réel, je pense qu'on adopte le point de vue de ce cauchemard.
Dans le monde virtuel global dans lequel je suis perdu, peu importe l'âge, la culture et tout le reste. Les corps ne comptent pas.
Ce matin, je me réveille avec un sentiment désagréable, je mets France Culture, et il était question des limites du corps. Coïncidence ?
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C'est comme l'histoire de l'arbre dont on sait qu'il tombe des graines, que ces graines se mêlent à la terre en surface, qu'elle germent, s'enracinent et poussent. On le sait, on ne le voit jamais et ça ne nous impacte pas plus que ça.
Dans ce cauchemard, non seulement j'ai vu, mais ça m'a impacté.
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Si j'ai un handicap c'est celui de ne pas voir. Et si je ne m'épanouïe pas dans le monde social c'est parce que je ne vois pas autre chose dans les gens que leur aspect extérieur et le fonctionnement de leur pensée.
Je me moque de leur héritage matériel et des idées qui pourraient permettre la préservation de cet héritage, que ce soit des religions, des coutumes ou d'autres choses.
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