22/08/17 - Idée : Monnaie de ressources

En marchant j'ai eu une idée, enfin, je sais pas vraiment si c'est mon idée ou l'idée de gens qui me manipulent avec des arrières pensées, mais toujours est-il que j'ai eu cette idée.

C'est en lisant le début du livre de poche : "Comprendre les théories économiques", que ça m'est venu.

J'ai lu l'introduction à la réédition du livre, j'ai rien capté. J'ai continué à lire la vraie introduction, ça nous dit en gros que tous les économistes se contre disent en fonction de leurs écoles, de leurs points de vue, etc. Et on illustre ça en disant que tous les économistes développeraient leurs propres théories avant de conclure : "et voilà pourquoi votre fille est malade". Alors face à cet aveux, on nous dit que l'économie est un rapport de forces, et que l'économiste va servir un type d'intérêt. En gros, l'état pour Keynes, les entreprises pour Adam Smith, le prolétariat pour Karl Marx, et la vérité pour Schumpeter.

On nous dit que chaque courant de la pensée économique a eu son moment de gloire, qu'ils se sont tous influencés les uns les autres, et que par conséquent il était impossible de les positionner dans une époque et donc de les classer chronologiquement. Depuis, on nous explique que tous ces courants ont produits des théories profanes qu'on regroupe dans la grande catégorie des orthodoxes (j'en suis pas sûr). Alors, on nous dit qu'il a été décidé de classer les différentes théories par chapitres et dans un ordre "non arbitraire", mais alors là j'ai pas du tout compris pourquoi l'ordre n'était pas arbitraire.

On précise juste que, pour chaque courant on nous donne la vision du fonctionnement de l'économie qu'a ce courant, les clés de compréhension du courant et ses méthodes d'analyse, ou de je ne sais plus quoi, de l'économie.

Bref ! Vient la première partie du premier courant, il s'agit de Keynes. On nous dit en gros ce qu'a été sa vie, en nous listant les moments qui l'ont marqué, et on nous présente un schéma éxpliquant en gros ce que peut être une politique monétaire keynésienne. Pour dire rapidement les choses : Une politique monétaire de l'état stimule la demande et donc la production, ce qui crée de l'emploi, mais aussi une hausse des salaires et des prix. A salaire croissant, consommation croissante. A prix croissant, investissement croissant. Voilà.

Et donc, je me disais que bon, c'était simple, on comprenait, mais alors à notre époque, celle de la radinerie niveau ressources, il semblait assez suicidaire de stimuler la production. Or, l'emploi est lié à la production, et les salaires consomment cette production. Donc on consomme des ressources.

Alors, pourquoi me disais-je, ne pas créer deux économies ? Avec deux monnaies. Une économie de l'humain et une économie du non humain. Une monnaie pour les services, une monnaie pour les ressources. On achèterait donc des biens ayant deux valeurs, une valeur humaine et une valeur matérielle.

Un exemple : Une poire couterait 1 franc matériel et 2 francs humains.

On pourrait donc, pourquoi pas, imaginer un communisme des ressources et un libéralisme des services. Ce serait un moyen de mobiliser les gens, de les pousser à se rendre utiles, à se côtoyer dans le monde réel, sans que cela ne demande forcément beaucoup de ressources. Il serait possible de partager le travail pour réaliser un bien sans que cela n'impacte sa valeur matérielle.

Je pensais qu'un marché humain donnerait aux gens la possibilité d'être reconnus pour leurs activités au sein de la société. Tandis qu'un modèle à la Google ou Facebook, qui crée du travail non rémunéré, en remplaçant l'échange contre monnaie par l'échange gratuit, risquerait d'engendrer des injustices. Des gens qui passent leur temps sur leur ordinateur ne sont pas payés, même quand ils font tourner les sites américains. Pour moi, c'est une injustice. On pourrait voir ces sites comme des banques à monnaie service qui pourraient payer leurs utilisateurs à hauteur de leurs prestations.

Mon idée permetterait de pousser les gens à s'entraider dans la vie, plutôt qu'à se mongoliser par le spectacle. Je préfère un monde s'assistantes sociales et d'aides à domiciles q'un monde de débiles devant TF1 qui se demande qui c'est qui qu'a tué le cadavre du début de l'épisode.

Maintenant, j'ai pas fini de lire le bouquin, et je vois pas bien tout ce que ça peut avoir comme effets, mais je pense que mon idée elle tient la route à première vue.

PS : On peut imaginer des politiques d'allocation des ressources matérielles, un marché des changes entre monnaie matérielle et humaine, la possibilité de répartir les ressources matérielles entre pays sans demander de ressources humaines en contrepartie, etc.

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