14/10/17 - J'ai marché au pic des supeyres


Au pic des supeyres, j'étais à moitié gêné par la présence de techniciens qu'étaient là en train de bosser, tu sais même pas si ils bossaient vraiment. De toutes façons personne pouvait vérifier, ils étaient seuls au monde. S'ils buvaient du thé, ça changeait pas grand chose.

Donc je me suis garé, j'ai regardé les panneaux d'information. Il y avait plusieurs itinéraires, un piéton, un VTT et d'autres soit piétons, soit VTT. Le parcours qu'on me demandait de suivre c'était celui pour les VTT. Ca tombait bien, celui pour les piétons était fermé par un petit portail.

J'y suis allé. C'est caillouteux, on est sur un chemin de type montagne comme on en trouve dans une vraie randonnée de montagnard. Là, il faut les bonnes chaussures. Mis à part que la végétation est clairement différente en tout avec ce qu'on a en Mayenne, il y a pas grand chose de particulier à voir. Enfin, j'exagère. J'ai du des maisons en chaume, j'ai vu un petit ruisseau, j'ai eu une vue impressionnante sur la vallée en contre-bas, mais de là à dire qu'il y avait beaucoup à voir, c'est mentir. Pourquoi ? Parce que je suis arrivé dans une forêt de sapin et il y avait au beau milieu du chemin un manitou, sur tout le large, avec un mec, seul qui ramassait les branches qu'il avait coupé sur les côtés. Dans ma tête je me disais : "ptin, lui il est sérieux, il bosse alors que personne n'est là pour vérifier s'il a bossé".


J'ai donc fais demi tour et j'ai remarqué que sur le bas côté du chemin il devait y avoir, en tout et pour tout, une 50ène d'énormes amanites tue-mouches. Une véritables droguerie à ciel ouvert. Le paradis des hippies. C'est peut-être pour ça qu'ils aiment la montagne, non ? Je sais pas reconnaitre le psilocybes, et c'est bien dommages, ça aurait été cool d'en chercher.

Pendant que je marchais, il y a eu un avion de chasse qu'est passé dans le ciel.

Dans cette période de l'année, les gens, on dirait qu'ils s'activent les uns les autres, pour tailler la végétation, en prévision de venues touristiques prochaines.

Quand je suis revenu à la voiture, il y en avait une autre qu'était arrivée avec un vieux devant son coffre ouvert. Il m'a regardé un peu surpris de croiser quelqu'un. On est vraiment au milieu de nul-part, faut le savoir.



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