21/10/17 - Pourquoi "mon" AVR ?
AVR semble ne pas apprécier que je
colle à son sujet l'adjectif possessif : "mon". Son compte
twitter semble relayer cette idée, ou l'initie. Mais puisqu'elle ne
tient pas son compte twitter, on ne peut pas dire qui est derrière
l'idée.
Quoi qu'il en soit, si pour elle, la
possession est un problème, pour moi c'est une solution. Un paradis
sans dieu pour garantir son éternité, n'est qu'une angoisse de
perte. On ne peut jamais y récolter les fruits sucrés, y profiter
des jardins luxuriants, ni de quoi que ce soit d'autres, parce qu'on
se demande quand tout cela se terminera.
Avec une personne dont on se fait une
idée agréable c'est la même chose. Ne la possédant pas, on se
demande quand est-ce qu'elle va disparaitre, pour trouver quelqu'un
qu'elle jugera plus digne de mériter son attention, sa présence,
etc.
Alors, moi, la solution que j'ai trouvé
c'est d'imaginer une version onirique d'AVR qui m'appartient, celle
qui se trouve sous l'emprise d'un "mon" séparée de la
version réelle qui fait bien ce qu'elle veut comme elle veut. Ce
"mon" est l'appropriation de ce qu'elle donne, non de ce
qu'elle refuse de donner.
Je n'arrive pas à comprendre en quoi
il peut-être désagréable (?), ce "mon", pour elle.
Pensait-elle posséder l'auditeur ? S'est-elle faite posséder par un
autre, et essaye t-elle de cacher qu'elle lui échappe ? Veut-elle
dire qu'elle est encore maitresse d'elle-même et donc qu'on peut la
voler à elle-même ?
J'en ai un peu marre de dialoguer avec
des comptes twitter. "Mon Adèlounette d'amour" comme je
l'ai nommé récemment devrait me dire en personne que ça ne lui
convient pas, non ? Je suis pas n'importe qui, quand-même, par
rapport à elle. Je suis son violé. Il y a un lien relationnel
établit de longue date. De proximité même, qui fait que je suis
pas le pauvre jean-marcelin qui fait sa tambouille on sait pas où et
on veut pas le savoir.
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