29/09/17 - Pholcus phalangioides

Ce soir je suis tombé sur une Pholcus phalangioides. Quand j'étais petit, là où j'habitais, il y en avait plein. Elles sont connues pour dévorer les petites tégénaires et pour moins faire peur.

Elles sont moins rapides, elles ont moins de viande, des pattes fines comme des aiguilles, un corps gros comme une miette de pain.

Des fois je me demande si celles-là faut pas les laisser vivre. Justement pour qu'elles défoncent les tégénaires. J'en peux plus des tégénaires. Il y en a marre des monstres à 8 pattes qui sortent de nul part à toute allure et qui se posent sur le mur, pattes écartées devant tes yeux.

Moi je vais le dire franchement. Tous  les ans, des tégénaires géantes j'en déglingue une dizaine. Et je les cherches même pas. Elles viennent à moi toutes seules pour en finir avec la vie.

Quand je suis sur mon ordinateur, le soir, elles sortent l'air de rien, pensant ne pas être vues.

A une époque je faisais des tests sur les araignées, j'essayais de voir ce qui les décidait à bouger. Le vent ? L'ombre ? Le soleil ? la chaleur ? le froid ? Dès qu'il y en avait une d'immobile, je faisais des tests.

Elles bougent quand il fait trop chaud. En été, elles sont partout, parfois même de jour quand il fait beaucoup trop chaud. Elles cherchent l'ombre. En hiver, quand il fait froid, elles ne bougent plus du tout.

C'est des bêtes qui aiment l'ombre et le froid manifestement.