10/09/17 - Gurv Yoni

Quand j'étais en formation, et j'étais collé à mon smartphone en attendant le moment terrible ou AVR allait arrêter ou disparaitre, ou qu'on allait me dire qu'en fait elle n'avait jamais éxisté et que j'étais fou. J'essayais d'établir un contact direct avec elle.

Il y avait le mail et le courrier papier, pour arriver directement vers elle. Il y avait le blog et le Twitter pour arriver indirectement vers elle.

Je me disais que les courrier et les mails on pouvait les lui cacher, mais le Twitter et le blog elle pouvait les consulter. Je voulais réduire au maximum les chances de censure. Pour que les évènements soit proportionnellement d'avantage imputables à AVR qu'à l'intermédiaire. Car je craignais qu'un intermédiaire se pose entre elle et moi, qu'il se fasse passer pour moi et qu'il récolte le fruit de mes efforts.

Cet intermédiaire c'est celui qui poste des messages, partout. Qui décide ce que je peux voir et ce que je ne peux pas voir. Qui influence les publicités. Qui me cache tout et n'importe quoi. Alors j'en branlais pas une. J'en faisais le moins possible. Il fallait à tout prix éviter de servir la soupe à qui que ce soit.

Ce que je voulais c'est influencer la part de mensonges de la part de l'intermédiaire, de la part d'AVR, et la part du message venant d'AVR et de l'intermédiaire. Très tôt, j'ai pensé qu'AVR pouvait aussi se trouver en sandwitch entre l'intermédiaire et un auteur. Donc, plus moyen de croire qui que ce soit et de raisonnablement penser que la réalité puisse être ne serait-ce qu'un tout petit peu acceptable.

Et bien en formation, j'ai malgré tout reçu deux gros coups, éxtrèmement durs. Gurvan qui dit : "elle a accepté, j'aurais jamais pensée qu'elle accepterait", et tout le monde qui semble comprendre ce qu'il est en train de dire. Il s'agissait d'une femme. Pile poile quand moi je suis avec AVR et qu'elle me cache tout ?

Mon imagination s'est embâlée et j'ai pensé qu'elle aurait pû accepter les avances du Breton parce qu'il travaillait mieux en formation. Je me suis suis dit que c'était un droit qu'on lui accordait. Le droit de me voler ma seule source de bonheur. Et là j'ai connu des phase d'angoisse, de panique indescriptibles.

Plus tard, Yoni. Qui va rencontrer à Granville une femme, boulangère, de grande taille. "J'y ai été, j'ai tout donné" dira t-il. Ce même Yoni qui s'en prend à une mouche. Là c'était pire parce que ça intervenait à un moment ou j'étais épuisé, j'en pouvais plus. Je me suis dit qu'elle avait peut-être fait àa parce qu'elle voulait me faire payer de rien foutre en formation et parce que j'ai dit des choses "racistes" (rien de très méchant).

Et donc, j'ai souffers en silence. Gurvan, je me suis dit que c'était pas possible, Yoni je me suis dit que c'était peut-être pas le cas mais que je lui pardonnerai jamais de m'avoir fait ça.

Je pense que j'ai renoncé à la fin, entre autres parce que j'avais trop enduré de pression et je voulais pas que ça se terminé "normalement". Il fallait que je marque l'anormalité du cadre par un renoncement. Je devais mettre ça sur le dos de tous ceux qui m'avaient agressés, même si c'était fait éxprès.

Je pense que beaucoup dans la formation étaient des complices d'un jeu malsain. Que la part de réalité et de sérieux du jeu est pas clairement définissable, mais qu'en tout cas le contexte était trop douloureux et volontairemnet rendu douloureux.

Comments

Popular Posts