19/09/17 - Mon mental change
Je ne sais pas pourquoi mais à l'intérieur de ma tête quelque chose a changé. Je suis moins disponible au monde. Comme si ma captation du monde avait diminué. Je n'arrive plus à penser à 1000 choses à la fois. Je me sens réduit. Mon niveau de stresse et d'angoisse est proche de zéro. Je ne ressens pratiquement plus rien à propos de quoi que ce soit. Je suis devenu une créature neutre se déplaçant sans émotions dans un environnement qui ne m'évoque rien.
Je ne sais pas pourquoi je suis dans cet état.
Je me disais que ça pouvait s’expliquer par le changement de nature de l'information France Culture et Twitter. Mais j'ai remarqué que je n'écoutais plus ni France Culture, ni lisais Twitter. J'ai pensé que ça pouvait être parce qu'on m'avait fait prendre des substances sans m'en tenir informé, du genre anxiolitiques, neuroléptiques ou antidépresseurs. Et pour finir j'ai préféré une autre explication : la réponse d'AVR et de son invité à mes tweets auraient engendré une sorte de déclic psychologique et modifié mon rapport à mes propres textes et au monde.
Cette dernière explication m'amenait à reconsidérer ce que j’avais écris jusque là, à observer qu'il s'agissait de réactions à Twitter et France Culture, comme des bouteilles jetées à la mer. C'est la réaction d'AVR en direct qui aurait satisfait un besoin que j'éprouvais depuis 3 ans, le besoin de faire un lien entre ce que j'écris et ce qui est dit.
Ca peut sembler absurde, mais l'entêtement suicidaire à écrire encore et encore des absurdités provocatrices, était peut-être pour moi un moyen d'occuper le terrain virtuel le temps qu'une occasion de dialogue se fasse. Je me trouvais inquiété par l'absence d'écho humain à mes tweets, cette inquiétude me plongeait dans un stresse post-traumatique qui me rendait d'avantage sensible aux tweets des autres, et me forçait à choisir la réaction plutôt que la création.
Je dis pas que ce que j'avance là est une réalité, mais c'est une hypothèse qui peut sembler possible. Ça pourrait aussi expliquer pourquoi je voulais à tout prix voir AVR en vrai. Elle était ma seule chance de sortie du stresse. Elle était la seule façon que j'avais de me prouver que mes tweets étaient réellement en relation avec des informations diffusées.
Je ne suis pas sûr que ce soit une solution durable à mon traumatisme d'agressions par internet, mais sentir une intelligence réagir en direct à une phrase que j'aurais écrite était nécessaire.
Alors voilà, j'ai l'impression d'avoir clôturé un dossier sensible, le plus difficile de toute ma vie. Je viens de terminer le travail de 3 années d'enquête. Est-ce que j'ai raison de penser que j'en ai terminé avec le harcèlement et la folie ?
La folie elle vient de la peur, la peur elle vient de l'absence de communication. C'est la peur qui rend fou. On est obligé de se comporter anormalement par ce qu'on s'attend à prendre des coups à tout moment. Et les coups, c'est la société qui les donnes aux individus qui ne respectent pas les conventions sociales. C'est à dire qui ne savent pas communiquer leur soumission à l'ordre établi. C'est à dire aux autistes.
Donc pour résumer, entant qu'autiste non communiquant, on a voulu m'agresser pour me contraindre à me soumettre à l'ordre établi. Je suis entré en stresse post traumatique. J'ai passé tout mon temps à essayer tant bien que mal de faire un lien entre personnes réelles et agression. J'ai oscillé entre folies avancées et états stables. Jusqu'à ce qu'AVR vienne boucler la boucle en cassant le mur qui séparait la douleur du frappeur.
Je ne sais pas pourquoi je suis dans cet état.
Je me disais que ça pouvait s’expliquer par le changement de nature de l'information France Culture et Twitter. Mais j'ai remarqué que je n'écoutais plus ni France Culture, ni lisais Twitter. J'ai pensé que ça pouvait être parce qu'on m'avait fait prendre des substances sans m'en tenir informé, du genre anxiolitiques, neuroléptiques ou antidépresseurs. Et pour finir j'ai préféré une autre explication : la réponse d'AVR et de son invité à mes tweets auraient engendré une sorte de déclic psychologique et modifié mon rapport à mes propres textes et au monde.
Cette dernière explication m'amenait à reconsidérer ce que j’avais écris jusque là, à observer qu'il s'agissait de réactions à Twitter et France Culture, comme des bouteilles jetées à la mer. C'est la réaction d'AVR en direct qui aurait satisfait un besoin que j'éprouvais depuis 3 ans, le besoin de faire un lien entre ce que j'écris et ce qui est dit.
Ca peut sembler absurde, mais l'entêtement suicidaire à écrire encore et encore des absurdités provocatrices, était peut-être pour moi un moyen d'occuper le terrain virtuel le temps qu'une occasion de dialogue se fasse. Je me trouvais inquiété par l'absence d'écho humain à mes tweets, cette inquiétude me plongeait dans un stresse post-traumatique qui me rendait d'avantage sensible aux tweets des autres, et me forçait à choisir la réaction plutôt que la création.
Je dis pas que ce que j'avance là est une réalité, mais c'est une hypothèse qui peut sembler possible. Ça pourrait aussi expliquer pourquoi je voulais à tout prix voir AVR en vrai. Elle était ma seule chance de sortie du stresse. Elle était la seule façon que j'avais de me prouver que mes tweets étaient réellement en relation avec des informations diffusées.
Je ne suis pas sûr que ce soit une solution durable à mon traumatisme d'agressions par internet, mais sentir une intelligence réagir en direct à une phrase que j'aurais écrite était nécessaire.
Alors voilà, j'ai l'impression d'avoir clôturé un dossier sensible, le plus difficile de toute ma vie. Je viens de terminer le travail de 3 années d'enquête. Est-ce que j'ai raison de penser que j'en ai terminé avec le harcèlement et la folie ?
La folie elle vient de la peur, la peur elle vient de l'absence de communication. C'est la peur qui rend fou. On est obligé de se comporter anormalement par ce qu'on s'attend à prendre des coups à tout moment. Et les coups, c'est la société qui les donnes aux individus qui ne respectent pas les conventions sociales. C'est à dire qui ne savent pas communiquer leur soumission à l'ordre établi. C'est à dire aux autistes.
Donc pour résumer, entant qu'autiste non communiquant, on a voulu m'agresser pour me contraindre à me soumettre à l'ordre établi. Je suis entré en stresse post traumatique. J'ai passé tout mon temps à essayer tant bien que mal de faire un lien entre personnes réelles et agression. J'ai oscillé entre folies avancées et états stables. Jusqu'à ce qu'AVR vienne boucler la boucle en cassant le mur qui séparait la douleur du frappeur.
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