23/09/7 - Je suis allé à Fougères (ajout)


Lorsque je suis allé à fougères, j'ai vu certaines autres choses mais j'ai pas eu le courage de les écrire hier.

Déjà, il faut savoir que dans le Fougères historique on ne voyait presque que des personne de plus de 40 ans et des adolescents. Les autres ils sont soit dans des bureaux, des établissements scolaires, ou ils sont en train de faire présence dans le centre ville. Donc moi, quand j'ai quitté la carrière et j'ai contourné par la droite le château. Quand je suis passé par là j'étais déjà HS, j'avais tout donné dans les montées qui avaient précédées et j'étais plus en mesure de profiter pleinement de ce que j'avais sous les yeux. La chapelle surtout, je me disais qu'elle était esthétique et qu'il aurait été préférable de prendre le temps de l'observer, mais c'était même pas la peine.

J'ai été suivi par une Porsche Cayenne noir. Elle s'est garé sur le côté, et son conducteur est allé en direction d'un bar. Il y a eu un couple de gens, la 30 ène, et deux ou trois couples de vieux qui étaient généralement les yeux rivés vers le sommet du château. D'ailleurs c'est assez amusant, les jeunes couples marches côte à côte, les vieux couples marchent l'un derrière l'autre.

Quand je suis arrivé au niveau de la "porte du château", je sais pas si on peut vraiment nommer la chose ainsi puisqu'elle ne ramène pas vers le château, est sorti un homme avec une barbe blanche. Est passé une berline, il y a eu un claque-son bref, et il a salué la voiture, m'a regardé comme si j'éxistais pas et est passé. Après lui, est passée une jeune fille avec un cartable. Je suis pas sûr mais je crois qu'elle était habillée en rouge. Elle partait immédiatement dans la rue de droite avant la porte.

Juste derrière la porte du château j'ai entendu de l'eau. Je regarde s'il n'y a personne pour ne pas me taper la honte d'aller où il ne faut pas, et je vais voir. Il s'agissait en fait un ruisseau entre les murs de pierre, dans un espace où on avait disposé des roues de moulin à eau. C'est assez amusant de se dire que l'ancêtre du V12 c'est le moulin à eau, ou à vent. Ca devait être Apple dans le château. Le vendeur était venu, il avait dit : "this is a revolution" et les châtelains ont signé.

En suite il y a eu cette montée, là j'étais presque plus attentif à rien. Je suis passé à côté d'un parc vert qui donnait une vue plongeante sur le bas de la ville. En face du parc, il y avait un homme, âgé, de l'autre côté de la route, qui faisait des signes de main aux voitures et donnait des indications de directions. Vu qu'il était là et qu'il semblait assez bavard, j'ai pas osé aller dans le jardin, et j'ai continué.

Plus haut il y avait un autre petit jardin, cette fois je ne me suis pas privé. Dans une paroi en pierres, il y avait des enfoncements, comme des mini pièces, presque des toilettes à vrai dire, toilettes médiévales. Mais en réalité il était impossible de dire ce que c'était d'un simple coup d'oeil. Au fond du jardin, une vieille assise sur un banc en béton, avec une poussette. J'ai essayé de rester loin d'elle, histoire qu'on soit pas gênés, à pas savoir s'il faut se dire bonjour ou pas. IL n'y avait rien de particulièrement intéressant à voir, alors j'ai continué ma route.

Je suis malheureusement passé dans un endroit un peu fréquenté. Des places pavés de pierres plates avec des cafés, des magasins, des gens qui avaient des choses à faire ou à ne pas faire. Sur le trottoir, presque que des personne âgées et dans les cafés on trouvait des "jeunes". Je suis passé à côté d'une église ouverte, deux jeunes hommes sec et moues avec des cartables devant l'entrée et des vieux qui en sortaient, j'ai hésité à y aller moi aussi mais j'ai renoncé. Il y avait un bâtiment qu'avait à voir avec Saint Malo, et quelques beautés architecturales qu'auraient mérité la photo souvenir de rigueur. Mais moi j'étais au bout de ma vie là, il fallait que termine cette saloperie de randonnée.

Je vois une descente. Je m'y engage. Je suis boublé par deux jeunes habillés comme sqweezie. Avec des choux fleurs pilaires sur le sommet du crâne, anorexiques, pantalons et haut moulant. Il portaient des sacs à dos comme on en voyait au Lycée.

Tout en bas, après avoir passé des rues étroites et des escaliers, j'arrive au niveau de ce qui porte un nom du genre : "basse ville" ou un truc dans le genre. En quelques sortes, c'est une toute petite place depuis laquelle partent des veines autour desquelles sont construites des habitations, et on a regroupé la chose sous un seul nom, pensant que tout était solidaire. J'ai croisé une femme te son copain, elle était gotique, avait un chien. Elle regardait le cours d'eau en parlant. Elle avait l'air blasée.

Je suis passé par le chemin des bigots. Un chemin très étroit, entre deux murs qui mène à un espace couvert de pelouse. L'espace couvert de pelouse est fait de tel sorte qu'où qu'on soit, on ne voit jamais l'autre bout de l'espace. On est obligé de marcher partout pour voir ce qui s'y trouve. J'ai donc cherché où se trouvait la sortie, ça n'a pas été simple. Et quand j'y suis parvenu il y avait un couple, venu de derrière, qui me fixait en espérant voir où j'allais aller pour s'y rendre. Une descente dans un petit couloir terreux. J'ai manqué de me ramasser la gueule par terre à plusieurs reprises. Un moment, il faut se faufiler entre des madriers étroits qui délimitent un passage entre des parcelles paysannes. Et, pour finir, tout en bas, on atterrit en dehors de Fougères, sur une route.

Bon, ben retour vers la ville en marche forcée ! Je regarde mon GPS et je constate que j'ai même pas fait 1 tiers du parcours ! Je commence à chercher un point par lequel couper pour écourter la sortie. L'heure tourne, il fait soif.

J'arrive pour finir au niveau de la "basse ville" (nommons ça ainsi). Et je vois un barbu à la barbe blanche, il me regarde à peine, il a un appraile photo reflex avec un long machin devant, je sais pas comment ça s'appel. Il se tourne de 3/4 et commence à prendre des phtos des bâtiments médiévaux, légèrement regardant vers le haut. Je ne me dit rien à son sujet mais il commence à m'intriguer dès que je remarque qu'il se déplace avec une femme qui porte des lunettes de soleil. Je me dit : "ils en sont, non ?". Je trouve ça pas cool de venir me chercher là où je suis comme ça. Je me dis : c'est donc ça l'époque ? C'est les paparazzi et les anonymes qui portent des lunettes de soleil ? Et les stars au grand jour ? (je me prends pas pour une star, c'est les autres qui font comme-si). J'avance me disant que de toutes façons j'allais les semer, qu'ils pouvaient pas me croiser ailleurs, que c'était leur seule chance. Je m'arrête au lavoir, et sur le pont elle était là, faisant comme si elle regardait ailleurs. J'ai pas trainé et je m'en suis allé le plus normalement et avec le plus de détermination possible.

J'ai vu un passage charmant, reposant. Je me suis engagé dans des montées jusqu'à rejoindre le sommet d'un petit jardin public ou j'ai vu une femme qui avait un appareil reflex, et là je me suis dit que peut-être, ces histoires, tout ça, c'était peut-être dans ma tête ?

Un couple de jeunes gens. Deux jeunes hommes agités sur un banc. Des vieux se reposant. Un vieux avec sa fieule en mini short. Je regarde plus attentivement, et non c'était madame. Il y avait un petit garçon bouboule qui montrait une sorte de prospectus à une jeune richarde. Elle lui montrait qu'elle s'intéressait, elle avait le ton de sa voix qu'était indescriptible, mais on voyait bien que c'était le genre à se faire exploser le postérieur en toutes occasions (tout à fait gratuit et sans preuves). Je me disais juste : "il a intérêt à bien tourner physiquement, sans ça il va déchanger quand, plus tard, il devra changer de modèle".

Après ça, il n'était plus question que de retourner à la voiture pour prendr el poudre d'escampette. J'ai observé un couple dans un café, elle ressemblait à une fille que j'ai connu à Paris. Dans une descente, un couples de vieux secs et grands, elle avait de longs cheveux blancs. J'ai du un gros geek dans une voiture pourrie, un jeune sec dans une voiture pourrie lui aussi.

Sur la route du retour, à Ernée, j'ai vu un jeune homme, gras, assez mal proportionné, avec des écouteurs sur les oreilles. Je me suis dit qu'il devait certainement être à ranger dans la catégorie des geeks. J'ai eu de la peine en me disant que je suis peut-être à ranger dans sa catégorie. Ce monstre sur pattes. Un rebus de la société qu'on essaye d'éradiquer dans le silence. Purge génétique.




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