26/09/17 - J'ai brièvement croisé des punks à chiens

Je marchais dans la forêt de l'Huisserie. J'avais croisé deux femmes qui cueillaient des champignons, un negwe au cul large et à la choucroute Squeezie qui faisait du footing, et deux personnes qui marchaient avec des bâtons de randonnée. Je coupe à travers forêt, suivant des petits chemins ridicules où on croise personne. D'ailleurs je suis tombé dans une sorte de morceaux de terre creusé plus bas que le reste, avec quelques arbres, et des rondins de bois. Ca m'a fait me souvenir de WOW. C'est dans ce genre de creux qu'on trouvait souvent des tanières de loups, ou des grottes à animaux divers.

J'ai suivi ma marche, mais sans grand enthousiasme. Je n'ai pas apprécié la forêt sèche. Je la préfère trempée par la pluie, bien boueuse. On trouvait quand-même des champignons, mais quand ils ne sont pas dans un sol profondément humide, ils ne m'inspirent pas confiance.

Donc, disons le tout de suite, j'ai pas beaucoup apprécié cette marche.

Mais bon, un moment j'arrive sur un chemin et je vois, loin devant, deux personnes, un homme et une femme avec trois chiens détachés qui se baladent libres. Je fais attention, il remonte son froc. Manifestement il porte une sorte de baggy serré. Elle et lui ont des dreadlocks. Ils jouent avec leurs chien en leur demandant d'aller chercher des trucs, je crois. Elle gueule en riant parfois, assez fort. Je la regarde, elle marche pas droite, on dirait qu'elle est défoncée à une substance illicite. Elle est carrément entrain de faire des zig-zag.

J'ai coupé à travers forêt pour les éviter. A cause d'un traumatisme d'enfance. Je m'étais fait abordé par des punk drogués au shit. Un mec m'a demandé du feu. J'étais avec mon sac sur le dos,  je marchais pour aller au lycée dans une rue froide et trempée par la pluie. Il faisait encore un peu nuit parce qu'on était tôt le matin. Il y avait une mauvaise odeur de salive parce que des gens crachaient sur le trottoir. J'allais au lycée. J'avais 15 ans. Je lui réponds que je n'ai pas de feu. Il me dit : "tu fumes ?". Je lui dis "non". Et là, il hurle dans la rue : "oh ! l'autre il fume même pas ! hahahaha !". Sa meuf m'a regardé, elle a éclaté de rire. Le troisième aussi je crois. Et je suis parti sans me retourner, de peur qu'ils soient dans mon dos et que je me fasse violer dans une rue sombre.

Bon là, en l'occurrence, je me disais pas qu'ils allaient me faire quelque chose, mais je pensais qu'ils étaient capables de m'aborder et ça allait m'énerver. C'est le genre qu'a aucune inhibition parce que complètement défoncé.

Je pars, loin, j'entends un chien aboyer, la fille hurler "ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !". On entendait ça de partout. Pour donner l'ambiance, on aurait dit un film apocalyptique. la terre est dévastée, ne reste que des punks à chiens qui marchent dans les ruines de la civilisation.

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