18/09/17 - Le jeu vidéo, LCDLP

Alors aujoud'hui dans les chemins de la philosophie il a été question du jeu vidéo. J'ai eu le droit d'intervenir, mais du coup j'ai dit des bêtises et pour finir je regrette un peu d'avoir dit n'importe quoi. Je savais pas du tout quoi dire.

L'intervenant a parlé de Mario, de Pong. Il est question de confrontation avec un jumeau ou un truc du genre, d'une séance de 2 heures, et de je sais pas quoi d'autre. Ca pourrait être lié à la franc maçonnerie. Un genre de truc qui dit en gros : suis le lapin blanc, va faire ta séance d'initiation de 2 heures et deviens franc maçon d4rk anonymous.

Moi j'ai préféré y voir un truc d'avantage éroticopornographique. Je préfère. Ca me rend plus joyeux d'imaginer ça. Même si effectivement il y a une chance sur 5 milliards que ça soit le cas.

Alors mes questions ont tourné autour de ce sujet, c'était naturellement que ça m'est venu. Qu'est-ce que ça faisait d'être face à AVR ? Comment on se sent ?

J'ai bien conscience du niveau de pucellerie du truc mais c'est entre autre ce genre de questions d'obsédé qui m'amenaient à vouloir un rendez-vous en tête à tête

Des femmes dans le genre d'AVR j'en ai déjà croisé plusieurs dans la vie. Mais c'est la spécificité de la personne que je cherche à atteindre.

Alors effectivement, les "trips" d'AVR et de ses invités autour d'un objectif, de moyens, et de compétition pour atteindre ces objectifs, sont nuls dans le sens où j'y suis insensible. On comprend jamais le pourquoi de la chose. On a l'impression que les deux ont discutés longuement, qu'ils nous donnent la conclusion d'une discussion en nous laissant nous dépatouiller pour saisir ce qu'ils ont voulu dire et pourquoi ils ont voulu le faire. Alors, forcément, c'est tellement surhumain ce qui nous est demandé qu'on fini par juste fantasmer sur la présentatrice.

A la question : "Que pensez vous de la première partie d'émission ?", on a envie de répondre : "sa voix elle est aussi jolie en vraie que dans la radio ?". Parce qu'on est incapables de s'accrocher au propos.

Je peux essayer de donner mon avis, à la limite. Et bien Pong je trouve que c'est cliché. Typiquement LE jeu de l'apprenti historien du jeu vidéo. En suite, Super Mario c'est extrêmement désagréable au niveau sonore, c'est pas forcément un choix intéressant pour la radio. Visuellement il y a à voir, mais alors dans les oreilles on est en train de saigner littéralement. La musique de GTA au début, un peu RAP, j'étais au bout de ma vie. J'ai prié pour que toute l'émission soit pas comme ça. On a eu le droit à une publicité de l'e-sport, une horreur. L'e-sport c'est une réunion de sous-hommes qui essayent de se convaincre que le suicide c'est pas la bonne voie en créant des hiérarchies alternatives du "cool". En plus c'est des collabos qui parlent anglais.

J'aurais préféré qu'on évoque l'aspect solitaire du jeu. Le contemplatif, la relation de l'Homme avec sa machine, l'aspect sensible d'un environnement audiovisuel interactif, pourquoi pas de sexualité virtuelle avec des jeux hentai, parler de jeux MMORPG avec un fort potentiel addictif, de communautés de joueurs qui n'ont rien à voir avec "le business", de la contrainte, de la difficulté, de l'isolement d'un drogué au jeu, de la médiocrité quotidienne du joueur.

Je comprends pas pourquoi la discussion dérape en fait. Pourquoi on parle de tout et de son contraire. Ca m'a perturbé de ne rien comprendre.

Et t'as AVR qui fait semblant de répondre poliment. Moi je pense qu'il aurait été préférable que vous lisiez pas mes tweets. Parce que du coup vous me tenez responsable de ce qui se passe. Moi qui voulais justement pas sortir de mon cercle propre. Et en plus vous me privez d'un retour sur mon propre comportement.

Après, bon, un échange de ce type, normalement c'est pas donné à tout le monde. Je veux bien l'admettre. C'est rare, ça fait plaisir, c'est comme monter dans une voiture de sport, mais après c'est pas que des avantages.

Avec Jean Zeid, j'ai eu l'impression qu'il voulait me mettre en concurrence avec lui au sujet de je sais pas quoi. Et donc j'ai arrêté de penser. Ca a donné ce que ça a donné.









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