29/09/17 - Dieu sans religion
Dieu, sans religion, ça me va très
bien. Je n'ai rien de bon à tirer de la religion, en temps normal,
mais alors si elle n'a pas de prêtres, je vois même pas l'intérêt.
Il y a personne pour faire la morale aux gens, pour les inviter à se
racheter, pour les guider vers une bonne conduite de leur vie. La
religion sans prêtres c'est un enfer. C'est ça que dit Sartre.
L'enfer c'est l'autre, dès lors que plus personne n'est là pour
calmer tous ces enfants avec leurs joujoux.
Quand on est seul face à tous ces
enfants qui font la planète des adultes, bah c'est l'enfer, il y a
pas d'autres mots. Ils te volent, ils t'insultent, ils disent les
pires saloperies à ton compte, ils se réjouissent de ton malheur,
ils te haïssent (comme sur un terrain de foot).
On en vient à préférer les enfants,
naïfs, qui se laissent manipuler. Quand ils font des bêtises, au
moins, ils peuvent accepter l'autorité qui leur dit qu'ils ont mal
agit. L'adulte n'accepte aucune autorité sinon celle d'un poing dans
la gueule, ou d'un appauvrissement critique.
L'adulte est un sale gosse, pourri,
gâté, qu'en a trop et qu'en veut toujours plus et qui se croit tout
permis en toutes circonstances. IIA : irresponsabilité,
inconséquence, arrogance (des enfants). L'adulte vit dans une cours
de récrée, sans professeurs, sans prêtres, sans rien. Ca fait un
bruit pas possible et personne n'est là pour dire :
SILENNNNNNNNNNNNNNNNCE ! RETOURNEZ A VOS PLACES !
C'est comme ça qu'on trouve des Jesus
partout. La société humaine est une machine à faire des Jesus. De
petites victimes éparses qui fragmentent la société autour
d'elles.
C'est triste de voir ça. Une société
humaine aussi injuste, qu se contente juste de ramasser les mourants
qui jonchent le parterre du combat généralisé. Alors, on fait quoi
des victimes ? On va quand-même pas les pousser au suicide ? Si ? En
tout cas, c'est ce qu'on a fait avec moi.
En décembre 2014, il était clairement
question de me pousser au suicide. Je n'ai vu personne. Ni
représentant d'une autorité religieuse, ni institutionnelle, ni
sociale ... personne. "On" m'a juste dit : crève ! Et je
sais même pas pourquoi ! Il y a pas une autorité, là, qui nous
aurait réunit victime et bourreau, pour qu'on dialogue, qu'on
s'explique le pourquoi des choses.
Quand bien même ce serait les
institutions qui m'auraient menacé de mort. Est-ce que j'aurais pas
le droit à un petit mot d'explication ? Est-ce que c'est nécessaire
de garder le secret de la violence et de violer le secret de la
tranquillité des autres ? Sans explication ? Sans personne pour
représenter le bourreau, ou au moins l'autorité qui arbitre ?
Donc, moi, je le dis, je le répète,
dieu oui, religion non.
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