02/10/17 - Que cherche la fiction ?
Je ne vais pas essayer de dire de
manière exostive, savante et documentée ce que l'on trouve dans une
fiction. Soyons clairs à ce niveau. Je ne vais faire que me
contenter de regarder quelques séries, déjà vues, avec le regard
neuf de celui qui s'est vu récement accordé quelques échanges
forts en enseignements.
Pour aller vite, et donner mon
observation ; je dirais que les programmes pour enfants servent à
abrutir et rendre paranoïaques les enfants d'une part, à leur
donner le gout de la compétition et l'illusion qu'au bout il y
forcément une victoire, d'une autre part. En ce qui concerne les
adultes, on va soit les abrutir avec des programmes à montage
rapides sur des sujets spécifiques, soit on va exciter/éteindre
leurs pulsions.
En quelques sortes, la fiction joue le
rôle de régulateur des états mentaux des uns et des autres. Elle
veille à ce que l'enfant effectue un mouvement intéressant aux yeux
de la société qui saura l'utiliser à bon escient, et elle veille
aussi à ce que l'adulte puisse se perdre dans un monde victuel à
l'intérieur duquel il ait l'illusion d'être libre (contrairement à
la réalité dans laquelle il est confronté aux intérêts des
autres).
Je suis en train de regarder la série
animé manga Monster, qui est une série pour adultes et adolescents.
Faisant partie de la grande catégorie des Seinen. Ce qu'on voit
c'est : de la violence, de la psychologie, des réalités sociales,
un dilemme moral, un contexte historique, les conséquences d'un
contexte passé, et une atmosphère.
Dans Monster on est donc à la fois
dans un monde plausible et condensé. Mais en plus on a l'occasion
d'y éprouver tout ce que l'on pourrait éprouver dans une vie
"normale" de type ambitieux, dans un bain d'orgueilles
individuels qui jouent leurs propres parties. C'est une vie qui
rencontre des stéréotypes de possiblités d'éxistances. Une vie
pleine d'orgueils, d'ambitions, qui a toujours agit justement et qui
est victime de la bêtise et de la méchanceté des autres (une vie
comme tout le monde imagine la sienne).
Dans Monster, nous somme Tenma et nous
essayons de comprendre ce que peut bien être le monstre (un tueur)
et où il peut bien se trouver. Nous sommes pris par la main et
emmenés dans tous les coins possibles de cet univers afin de
"réaliser" ce qui nous semble naturel.
Donc, dans une fiction pour adultes,
comme dans une fiction pour enfants, il y a toujours un diable, un
méchant, quelqu'un qu'il faut abattre, qui est responsable de tous
les maux du monde, ou de tous nos maux personnels. Il va falloir
faire de notre mieux pour lui mettre le grapin dessus et le trainer
sur j'échafaud.
Enfant, on nous dit que le méchant est
malin, obsédé, il revient toujours, il veut se venger. Adulte, on
nous dit que le méchant est responsable, il faut le traquer et
l'abattre. Il y a toujours un méchant, quelque soit l'âge de notre
vie. Un ennemie tout désigné pour justifier que nous nous donnions
corps et âme au combat dans lequel il est impliqué.
Ce que la fiction nous apprend c'est
que nous sommes les seuls êtres intelligents sur terre. Que les
autres ne sont que des personnages de moindre importance, qu'ils sont
aussi bêtes que peut l'être une ligne de dialogue. On a pas besoin
de les respecter, de se sentir responsable de leurs sort, d'assumer
les conséquences de no choix, et d'être modestes par rapport à ces
vies qui ne valent pas moins que la nôtre.
La fiction c'est ça, c'est l'école de
la psychopatie et de l'égocentrisme, l'école de l'IIA. Alors je
pense que la fiction a pour rôle de flatter les individualités, de
telle sorte qu'elles se développent sans compassion, dans la
prespective d'un combat aveugle contre un enemie designé.
Alors, vu que je même je rajouterai
mon classique : on a toujours tort d'être violent avec les autres.
J'ajouterai : si vous détstez la même chose que les autres,
méfiance. Ne soyez pas violents, car vous êtes manipulés ou
manipulables.
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