01/10/17 - J'ai marché 14,8 kilomètres
M'en voulant de m'être goinfré un
jour de résolution de régime, j'ai décidé de marcher un peu plus
que d'habitude, en faisant le parcours long, celui que je fais quand
justement je sens que niveau poids ça commence à être n'importe
quoi. D'après l'appli GPS, il fait 14,8 kilomètres de long. Il faut
à peu prêt 3 heures pour le marcher. Toujours d'après
l'application j'irais à une vitesse de 5,5km/h, voir 5,8km/h (parce
que j'ai fait des arrêts brefs par moment pour mon smartphone). Je
sais pas si c'est un bon rythme ou pas.
Je sais que j'ai une marche un peu
militaire Je garde a un rythme et j'en change pas. Ca ça me vient du
collège. On m'a souvent fait des remarques à ce sujet, on me disait
que je marchais comme un robot. C'est pas faux. Mais je sais pas
faire autrement. Et puis au final c'est mieux comme ça je pense.
C'est plus facile pour s'évaluer.
Vers la fin je me suis permis de courir
un peu, ça n'a pas posé problème, pas de soucis au niveau du
souffle, je ventilais mais c'était supportable. Par contre, j'ai eu
une violente crampe au niveau des dorsaux droits. Et je me suis
souvenu qu'au débuts avec AVR, vu que je faisais beaucoup de
tachycardie, j'avais des crampes du même genre. Donc, je sais pas si
ça serait pas cardiaque ?
La crampe au niveau des dorsaux, à mon
avis, c'est un problème de circulation sanguine. Soit c'est
cardiaque soit c'est autre chose. Ca m'est venu que pendant la course
à pieds, donc bon ... je sais pas.
Mis à part ça, ben ma fois ça va.
J'ai pas de fatigue dans les jambes. Au début, j'ai eu des douleurs
dans le mollet gauche. Comme si je faisais de l'artérite. Puis on
dirait que la pression sanguine à dilaté tout ça et pour finir
plus rien.
A mon avis, si je vis assez longtemps,
je vais devoir passer par la case pontage. Je sens venir les noeuds
de veines et d'artères. La crise cardiaque elle viendra tôt ou
tard.
Pour revenir à la marche, il faudrait
que j'essaye d'en faire une de 8 heures. J'ai déjà fait ça,
j'avais marché pas loin de 30 kilomètres, mais mes pieds étaient
tellement endoloris que c'est comme si j'avais des bleus sur toutes
leurs surfaces. Je pouvais plus les poser au sol sans éprouver une
terrible douleur. Pour finir je marchais lentement, pied après pied,
mal après mal, j'avais de la fièvre, je cherchais des lieux où
m'assoir pensant que ça allait enlever la douleur mais ça n'y
faisait rien. J'avais eu la mauvaise idée d'y aller avec des
chaussures de ville. Je me souviens que ça avait été une épreuve
psychologique. Je me trouvais dans la situation d'un mec qui peu plus
avancer, qu'est malade comme un chien, dont le portable n'a presque
plus de batterie, qu'est au milieu de nul-part. Là, tu commences à
comprendre ce que ça peut être de mourir seul dans un coin, ignoré
de tous.
Donc là, 8 heures c'est faisable, je
pense pouvoir faire 30 à 40 kilomètres. Mais faut l'équipement. Je
commencerai peut-être par un 5 heures, par sécurité. Allons pas
trop vite. 8 heures, entrainé ou pas, c'est quand-même pas rien.
Faut pas avoir de douleur de hanche, ou de cheville, ou de je sais
pas quoi, qui vienne casser le mouvement.
Alors pour revenir à cette marche-ci,
j'en ai profité pour cueillir une coulemelle (ceux-là je les
connais maintenant) pour la voir et la sentir. Ca sent classiquement
le champignon, c'est à dire l'automne. C'est assez gros. J'aime bien
toucher le dessous du châpeau, c'est marrant. Si la coulemelle est
comestible, je peux dire que le bord du chemin il y a de quoi se
caler la pense.
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