26/11/17 - De l'imagination


Je n'évoque pratiquement jamais ce que mon imagination produit d'histoires et ce que mes rêves amènent de pensées impertinantes.

Pour donner une idée de ce que je peux penser, disons que la nuit dernière j'ai rêvé que j'étais chez les parents (ce qui était le cas), et qu'ils me disaient : "et si tu quittais le foyer pour de bon ? Tu vois bien que t'as plus l'âge. Il est temps que tu t'en ailles". Dans le rêve, j'ai dit : d'accord. Je suis partis sans dire aurevoir, et je suis rentré chez moi (dans mon studio), et j'ai eu l'impression que peu de choses avaient changé. A partir de cet instant ils devenaient des étrangers comme les autres, dans la ville, que je pouvais croiser et ne plus reconnaitre.

Je sais que mon rêve tournait autour du sentiment que je pouvais avoir vis à vis de ma situation nouvelle. Je me demandais ce que ça pouvait ajouter d'insécurité, et il m'a semblé que ça ne changait pas grand chose, mis à part que jétais enfin seul responsable de ma vie et de ma mort. Je regardais le suicide d'une façon moins inquiétante puisque je me disais que de toutes façons j'étais le seul à pouvoir juger de s'il était temps ou non de le pratiquer. On dirait que mon rapport à la mort était devenu plus studieux, plus froid, plus scientifique, plus passioné. J'éprouvais un intérêt grand et formidable à penser et mettre en scène le moment de mon suicide. Je trouvais que c'était un projet digne de valoir beaucoup de calculs, de références, de symboles, et un paquet de mesures appropriées. On pourrait dire que je concevais mon suicide comme un défilé traditionnel. Je voulais y mettre tout et que ce soit parfait. Je me disais que je pouvais consacrer tout mon temps et mon énergie à la chose et que personne ne pourrait plus m'embêter pour me voler ma vie et en faire le produit d'une industrie normative.

Après j'ai rêvé d'autres choses mais je ne m'en suis pas souvenu.

Si on sort du rêve. Avant hier j'ai vu un camion Aftral. Quand je l'ai vu, j'ai imaginé des gens au téléphone, des formateurs entre autre, j'ai essayé de me représenter leurs interlocuteurs et j'ai pensé que Gendarmerie, Aftral, et la presse étaient connectés. J'ai essayé de m'imaginer que le camion s'était arrêté là par ordre d'une personne de la formation, qui était à distance et qui avait reçu une information sur ma position. J'ai pensé qu'il pouvait y avoir une sorte de tour de contrôle qui contacte les agents et qui essaye de forcer les coïncidences.

Je parle de tour de contrôle puisque sur JVC en 2014 on me sortait un site sur lequel on avait en temps réel les positions de tous les avions du monde. J'ai pensé qu'il devait éxister un équivalent pour les smartphones. Une sorte de carte qui représente les mouvements de chaque smartphone sur le globe. Et donc je me suis dit qu'on pouvait peut-être connaitre ma position comme celle des "agents" communicants avec la tour de contrôle, et ainsi, comme je viens de le dire, provoquer les coïncidences.

L'information retour, sur Twitter en particulier, a souvent à voir avec ce que je fais et dis, dans mon studio parfois, chez les parents le plus souvent. J'ai très rarement, mais ça arrive, des informations retour sur mes marches. Dans mon studio, les voisin réagissent à ce que je fais et dis. Dans la rue, des véhicules et des gens portent des messages politiques à fort contraste avec leur cadre. Et tous ces phénomènes locales, comme globales, font naitre en moi une série immense de pensées issues de ma pure imagination.

Par exemple, j'imagine la femme asiatique au fond du couloir de mon étage, comme frustrée et intérieurement en colère. Mon voisin du dessus, je l'imagine retraité d'une administration. Le voisin d'à côté, j'imagine qu'il a une vieille mère à qui il rend visite à de rares occasions. Le jeune ouvrier de l'étage, qui a travaillé chez Cruard, et qui pocède une voiture rouge décapotable, je l'imagine avoir rendez-vous avez des jeunes franc-maçons pour débriefer. La femme de ménage, j'imagine qu'elle discute avec des gens qui sont plus ou moins liés à la franc maçonnerie. En quelques sortes, je me sens cerné par des gens connectés qui veulent entretenir en moi une ignorance et en abuser pour démontrer par a + b des histoires sans importance qui pourraient les préoccuper.

Dans ma rue il y a beaucoup de population noire qui passe à toute heure. J'imagine qu'on les fait passer volontairement pour colorer le trottoire. J'arrive pas à comprendre ce qu'ils pourraient faire dans le secteur. J'ai le souvenir d'un passant à vélo qui a percuté ma voiture, et d'un autre qui m'a fait une réfléction sur mon coffre de voiture qui était mal fermé. J'ai pensé que ces intéraction avaient été forcées. J'ai trouvé qu'ils étaient trop peu agressifs à mon gout, pas du tout comme ceux que j'ai pu rencontrer toute ma vie en toutes occasions, et donc j'ai pensé que ça pouvait être un faussement de la réalité pour influencer ma perception de cette population. A les voir, on leur aurait presque confié AVR.

Encore que ... après mon article sur "Michael sans couilles" j'ai croisé un spécimen en viande (comme la plupart) sourcis froncés, air méchant, qui me fixait avec insistance. Comme s'il pensait que méchanceté équivalait à couilles. On aurait dit qu'il avait intériorisé le fait que la couille soit reliée au mal. Et donc, qu'il était en accord avec l'histoire du Notre Père qui occupe nos philosophes, avec le : délivre nous du mâle.

Donc, lui, le negwe, je l'ai imaginé connecté à un réseau negwe de franc maçons qui communiquent par internet. J'ai pensé qu'on aurait pu lui demander d'être là à cette heure précise pour mettre en scène ce qu'on avait sous les yeux. Même chose, au drive de Leclerc, Alain était là pour être l'antidote d'Adeline, aujourd'hui il est là pour faire le "negwe simpa". Il est là pour dire en quelques sortes : "j'ai tout par naïveté. Je ne suis pas méchant mais on m'offre tout parce que je suis bête". Façon de faire souffrir les intelligents et de canaliser la haine vis à vis d'une cible, ou bouc émissaire.

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Cette nuit, j'ai fait un rêve d'hypermarché. Je me trouvais dans l'angle d'un rayon de confiseries. Il y avait un homme tenant un cadie, il était dos à l'angle du rayon, et derrière lui il y avait une bouche en lévitation. Je connaissais cette bouche, je me suis approché de l'homme pour parler à la bouche. Cet homme n'a pas eu l'air de réagir, ça ne le choquait pas plus que ça. Je ne sais plus de quoi nous avons parlé. Puis j'ai arrêté de parler à la bouche, je suis allé regarder les confiseries. Il y avait des guimauves en nuages surmontées de croquettes pralinées fourrés guimauves. Ily avait presque que des guimauves en fait. Je me disais que je voulais prendre 5 ou 6 paquets de différentes sortes mais je réalisais que j'avais pas d'argent et qu'il allait falloir que je sorte du magasin. Je regarde l'homme au cadie, il s'est retourné vers la bouche et lui parle. J'entends : "moi, je tate les seins et je bois du lait", et a ajouté un truc du genre "d'façon c'est la même chose". Pendant qu'il parle il tient une sorte de paquet de céréales ou je sais pas quoi en carton de semblable. Il fixe son paquet alors que la bouche est en lévitation devant lui, au dessus de sa tête.

Plus tard je me suis souvenu de mon passage à l'IMIE, et j'ai repensé au drogué qui disait que sa copine voulait qu'il passe par derrière, mais que lui ne voulait pas. J'ai repensé à tous les amateurs de shemales de la salle de classe, et je me suis demandé si c'était parce que la population était constitué de bi/gay, oubien si c'était parce qu'on aurait organisé une mise en scène de ce type en faisant intervenir des "agents" influenceurs qui seraient en formation pour se former ou non. J'ai pensé que le droqué pouvait en être, l'Ukrainien aussi, le hippie-métaleux pouvait en être, il y avait ce type comique qui disait ne pas vouloir "être rangé dans une case". Je me souviens d'une vidéo youtube dans laquelle on parlait de services secrets ou je sais pas quoi, et on reprenait la même mise en scène que celle de l'IMIE. La première salle, le changement de salle, et des détails. J'ai pensé que ça pouvait être une vidéo faite pour générer de a paranoïa et pousser plus rapidement les gens vers la sortie schizophrénie. Mais je trouvais que c'était trop "show biz" et pas assez réel. On aurait dit une troupe d'artistes qui s'amuse à embêter les gens sans leur accord en filmant des vidéos à forte mise en scène (ce fut plus une pensée réflexion qu'un rêve).

J'ai peut-être rêvé d'autres choses mais je ne m'en souviens plus.


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