10/11/17 - Le pipi, le caca, le zizi : le PQ

Ca faisait longtemps qu'on en avait pas parlé de ça : du pipi, du caca, du zizi (les catégories médiatiques). Rattrapons nous.

Il y a quelques semaines j'ai acheté du PQ bleu parfumé. Je savais même pas que ça existait. Ca a une odeur florale, mais je sais pas exactement ce que c'est. Il faut dire que j'ai pas le nez très sensible. Je suis tout le temps enrhumé, et j'ai une narine HS.

C'est du petit PQ fragile, le genre qui se déchire très facilement, le genre que les canalisations d'égouts supportent. Les papiers épais ca bouche la tuyauterie à coup sûr.

Dans mon studio la déco est un peu datée, mais bon, on s'en fout. Il y a jamais personne qui vient chez moi. J'ai juste le droit, à des remarques sur ce que je fais dans mon studio. On fait comme si on avait caché des caméras et micros dans le bâtiment, où qu'on utilisait des moyens pour voir ce qui s'y passe depuis l'extérieur.

Je me souviens d'articles sur JVC, en 2014, représentant Chirac la clope au bec. L'homme du bruit et des odeurs. Ces politiques là, ils sont souvent associés au pipi, au caca, au zizi. Je crois qu'ils utilisent les sextapes, et tous les moyens possibles de compromission, pour tenir les gens. C'est à cette période qu'il a été question d'une bouteille dans le cul. Jean-Luc Mélenchon a eu des interventions télévisés touchantes, sur la violence des autres, des socialistes, vis à vis du petit politisé que j'étais, et qui n'avait rien fait pour mériter son sort.

J'ai été de droite, mais on a pas voulu de moi, car incapable de maitriser les codes. Ensuite d'extrême gauche, mais on a pas été fichu de me proposer autre chose que de la merde et de la haine. Et j'ai fini d'extrême droite parce que je pensais que tous les problèmes du début s'expliquaient par une réalité aux contradictions insolvables autrement que par la guerre ou le sacrifice.

Et puis, j'ai porté mon attention au discours de François Asselineau, avant d'être menacé de mort et harcelé en 2014. Depuis 2014, j'ai arrêté de m'intéresser à la politique spectacle.

Je pensais que, dans la politique, on pouvait atteindre une vérité au sujet de la réalité, et que hors de la politique on pouvait essayer d'échapper à cette réalité. Qu'on pouvait savoir que le monde est cruel, et essayer de fuir sa cruauté.

Je ne voyais pas vraiment la politique comme un moyen d'avoir du pouvoir, mais comme un moyen d'identifier le pouvoir pour fuir son emprise. Je considérais la chose comme un plan de la société qu'il suffisait de comprendre pour trouver la bonne place, sans rien demander à personne.

Être d'extrême gauche c'est désirer la richesse. Être d'êxtrème droite c'est désirer la solidarité. Être de droite, c'est être socialiste. Être socialiste c'est être libéral. On choisit toujours de détester ce qu'on désir.

Moi je voulais être socialement intégré, puis riche, puis égalitariste, puis impérialiste fasciste.

Après 2014, j'étais un partisan du : no futur. Je rêvais de bombes atomiques, d'éradication de l'humanité, et autres cataclysmes capables d'éliminer la contradiction humaine. C'est à dire le choix d'une mixité simplificatrice infernale, ou d'une frontiérisation complexificatrice infernale pour les un, paradisiaque pour les autres. En sachant que, quelque soit la solutions choisit, moi je perdais toujours. Mentalement en situation de mixité, physique en situation de frontiérisation.

Je ne peux pas réussir à être à l'aise dans ce monde. Le pipi, le caca, le zizi, n'y changeront rien. Je suis une contradiction fondamentale. Et la médisance ne sert qu'à tuer ce "monstre" inadapté qu'on veut à tout prix faire disparaitre de la circulation.

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