22/11/17 - Je ne fais pas de culture

Ma petite culture

Si ce que vous appelez culture c'est une histoire de génis, et de ce que ces génies engendrent dans des domaines, sur un espace territorial et dans le temps, je vois pas en quoi je suis une menace pour LA culture politique cybernétique.

Ce que je fais, moi, c'est pas de la culture, c'est de la production perso. Je le fais pour ma consommation culturelle personnelle, dans mon coin. J'ai pas besoin de grands espaces. J'ai juste besoin d'une vie privée, d'une dignité, de temps, et de quelques petits moyens qui ne coutent presque rien. Je demande un ESPACE VITAL (ce qu'on m'interdit depuis des années).

Me donner le rôle de concurrent à LA culture c'est débile, éxcusez moi de dire les choses. C'est débile ! Me pourrir la vie parce que j'aurais ma propre culture, et que j'en ferais une consommation personnelle, c'est débile ! Vouloir ma mort et votre richesse sur une théorie footbalistique aveugle et sans nuances, c'est débile ! Vous êtes tous des gros débiles ! Ma situation elle est simple comme bonjour. La rendre vivable ça se fait en 3/4 de secondes. Vous économisez du temps, de l'argent, le bien-être au sein de l'humanité progresse, et vous pouvez continuer à consommer comme des gros porcs tout ce que vous voulez de bonnes femmes, biens immobiliers, spectacles, restaurants, attractions, véhicules, gadjets, et autres trucs inutiles que vous allez foutre dans un grenier ou une cave.

Gavez vous de culture ! Soyez les plus gros cultureux du monde si vous voulez ! Mais laissez moi faire ce que je veux faire chez moi. Je ne fais de concurrence à personne. Un type seul ne peut faire de concurrene à personne. Vous abusez de votre pouvoir depuis trop longtemps, et je ne trouve aucune raison de le justifier.

Loup solitaire ?

J'ai pas du tout envie de vous rencontrer, tous. Vous m'intéressez pas. Je vous déteste depuis toujours parce que vous savez faire que ça, foutre tout en l'air tout le temps. Vous devez me laisser, ignorer mon éxistance, faire comme si je n'éxistais pas, ne pas chercher à savoir ce que je fais, et me laisser être heureux tout seul. De toutes façons, du bonheur, de votre côté, j'en trouverai jamais. Vous êtes tous détestables sans éxceptions. J'en ai marre de vous supporter. Vous êtes les grosses brutes attardés pré-ados qu'on rencontre les premières années de collège. Vous réfléchissez jamais, vous tournez autour d'un type pour lui pourrir la vie, par haine (je vois que ça).

Maiss mes pauvres, vos problèmes c'est pas les miens. J'ai pas à supporter vos histoires persos. Je suis pas compétent, et j'ai pas de salaire. Vous vous occupez de vos histoires et moi je m'occupe des miennes. On va jamais pouvoir s'entendre de toutes façons, c'est foutu, c'est impossible. Il faudrait que vous l'acceptiez. On est pas obligés de s'apprécier. Et ça nous rend pas forcément concurrent dans la vie.

Ce que je vous demande de faire c'est d'être "tolérants". Vous connaissez sûrement pas le mot. La tolérance ça veut dire que tu viens pas pourrir la vie de quelqu'un, même si t'as très envie de le faire. S'il est calme, qu'il te cherche pas d'ennuies, qu'il te provoque pas, qu'il est à sa place sans faire d'histoires, tu n'as pas le droit de lui pourrir la vie. Tu dois être tolérant. C'est comprit les enfants ? To-lé-rant.

Est-ce que je vous dérange ? Je viens vous saouler chez vous ? Je traine dans les rues en roulant des épaules, en crachant et en jetant des regards méchants aux gens ? Je m'adresse à des inconnus dans la rue de manière désagréable ? Je viol des gens que je prends en stop ou que je croise dans une forêt ? Je possède des armes, des documents compromettants ? Je suis menaçant ? J'ai déjà agressé quelqu'un ? J'ai déjà réagis violement à des interventions qui limitaient ma liberté (RDV, employé de stage, etc.)? Je crois pas.

Il n'y a donc dans mon caractère rien qui puisse laisser penser que je sois apte à agir dans le réel pour m'imposer. Vous devez donc me tolérer. Evitez de voir en moi un espèce de Heaulme en sommeil qui attend le moment propice pour passer aux actes. Parce que moi j'ai conscience de mes instincts animaux, et je sais comment les stopper. J'ai fait un passage en internat, et je sais que la privation de liberté est pire que tout le reste. Je ne tolère donc ni la prison d'état, ni la prison à ciel ouvert (en entreprise). C'est pour ne jamais avoir à y aller que je calme mes instincts. Même si bon ...

Surtout pas de politique

On peut pas dire que je fasse de la politique, puisque j'ai choisis l'impuissance par raison. J'ai toujours eu plus de plaisir à m'occuper seul qu'en groupes.  C'est pour avoir ma tranquillité que j'ai renoncé à la politique.

Je ne dois pas provoquer les forces concurrentes à la mienne, et je ne dois pas agir dans le réel. "Tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin" qu'ils disent ? Je ne suis pas d'accord. Je veux convoiter au maximum et calmer la pulsion avec les moyens les plus éxpéditifs de l'autoérotisme.

Il n'est pas interdit, pour moi, d'être un gros dégueulasse haineux, si celà ne se traduit pas par des actes. Ma haine, je la garde, et elle est plus importante à mesure que je constate des abus de pouvoir.

Plus on abuse, plus je hais, et la haine use prématurément.


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