12/11/17 - L'effet de meute


On sait tous que frapper une cible donne un sens à la vie de quantité de gens. On l'observe dans les médias. Ils ont des cibles (depuis quelques années c'est moi) et ils tapent dessus sans retenue. Sur JVC c'est la même chose. Et j'ai envie de dire que dans tous les cercles sociaux ça fonctionne de la même façon. On prend une victime et on frappe. Par exemple, la répétition de tout ce que je fais et dis, c'est une forme de violence contre moi.

Pour ceux qui se posent la question dece que ça peut faire d'être agressé et insulté tout le temps, et bien il faut se dire que ça donne le sentiment d'être face à un mouvement humain, surhumain, subhumain, qui serait immétrisable. On est comme seul, au milieu d'une foule en colère qui hurle, qui insule, qui vous défroque pour vous humilier et vous insulter. C'est dur au niveau physique parce qu'on étouffe sous la panique. On se dit que notre souffrance physique, cette fois, dépend de comment cette foule agressive va pouvoir se retenir à éxprimer sa haine jusqu'au bout.

On se dit qu'on va mourir, que c'est inévitable parce que ça dure depuis des années, et qu'ils n'ont jamais arrêté. On se dit qu'un jour ils commettrons le meurtre attendut, oubien que c'est une crise cardiaque qui viendra nous emporter avant notre heure.

A chaque fois qu'un article, ou un tweet ou une émission, ou un commentaire, fait référence à ce que je dis ou fait, je vois la personne et je me dis en moi : "mais pourquoi ?". Je la vois comme une source d'agression inéxplicable ? J'essaye de faire tous les efforts du monde pour comprendre ce qui peut la rendre haineuse, en elle, autour d'elle, dans la société, et je ne trouve rien qui puisse l'éxpliquer. Je m'épuise l'esprit, de très tôt le matin jusqu'à tard le soir, en espérant comprendre pourquoi on me fait subir toute cette violence, et je n'arrive pas à comprendre.

Je vois les gens, qui en individus, portent un message de haine contre moi. Ils paticipent à mon insulte. Et moi je suis fatigué. Je n'arrive pas à comprendre que ce soit possible qu'ils se liguent tous contre moi. C'est pas l'insulte qui me dérange, ce qui me dérange c'est pas de comprendre ce qui fait que la personne insulte. C'est de pas comprendre les causes de l'insute qui me stresse, de pas savoir dire les causes de cette agression. L'agression en elle-même, qu'elle porte sur le physique ou sur des défauts objectifs je peux le concevoir, c'est normal, mais si l'agression n'a aucune cause éxplicable c'est embêtant.

Comment c'est possible que les gens, puissent former des meutes pour m'agresser, en me reprocher de ne pas en être, en ne faisant rien pour que j'en sois ? Comment éxpliquer cette absurdité ?

Moi je suis cohérent, mais pas eux.

Ma cohérence elle est dans l'inaction. Je me dis que puisqu'aucun groupe ne me convient, je ne vais pas agir. Je ne vais pas avoir besoin de passer aux actes. Ne pas passer aux actes c'est être insignifiant et inoffensif dans le paysage. Comme une bête sauvage qui vit sa vie sans rien demander à personne. Je ne suis pas comparable à un concurrent, ou à une personne imposante qui occupe un espace. Je n'occupe même pas un mille milliardième du territoire nationnal. Je respire une quantité d'oxygène qui ne risque pas de nuire à qui que ce soit. Je mange, c'est une évidence, mais je ne vide pas les rayons de magasins. J'ai une voiture ancienne et abimée, des vêtements mal taillés, je suis donc compartivement flatteur pour l'égo des autres. Je pense que je suis inoffensif pour dire les choses assez succinctement.

Parce que je suis inoffessif, je ne comprends pas qu'on veuille s'en prendre à moi. A chaque fois que ça m'arrive, je me retrouve dans un tunnel, dans lequel j'avance vers un point central à l'horizon où se trouvent les causes, sans que j'arrive à les atteindre. Et c'est épuisant parce que je suis obligé d'avancer. Parce qu'on me nuit. Parce qu'on vient me planter des piques dans le corps.

Je suis obligé de chercher qui fait ça et pourquoi il le fait. Je n'arrive à rien d'autre. Le texte étant un moyen d'agir à côté. C'est une sophistication, un raffinement peut-être, de ce qu'est la recherche du pourquoi de la meute. Il vient archiver et verbaliser une sensation qui n'aurait été que souffrance.

Mon blog est une souffrance en face de la meute.


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