03/11/17 - La loose


Il y a quelques années, il y a quatre ou cinq ans, peut-être moins, était construit ce pont pour la LGV. C'est pas la loose quand-même pour ceux qui habitent là ?

On le voit pas très bien sur la photo mais il est très haut. Hier, je suis passé dessous à deux reprises, et à chaque fois y défilait un train, ou un TGV.

Étant donné la durée du son (je n'ai pas vu le véhicule), je dirais un TGV, mais il devait être court.

Ce pont là a été construit à une vitesse remarquable, du véritable Ikea construction. L'échelle est impressionnante, mais pour l'esthétique scandinave on repassera. Ce qui est notable, c'est que celui-ci est habitable par des SDF. Tout en haut des buttes de terre, sur chaque rive, il y a, entre le béton et la passerelle un espace abrité qui n'a pour seul défaut que d'être soumis au bruit des railles. C'est à se demander si les constructeurs de ponts contemporains ne pensent pas aux SDF. Comme si ils se doutaient qu'on allait finir à la rue un jour. Est-ce que c'est pas ça la solidarité ? prévoir un espace sous les ponts pour les SDF.

Peut-être que le soucis contemporain des riches à l'égard des pauvres s'illustre par les ponts ? Non ?

C'est quand-même dingue des travaux. Je me demande comment ça se déroule, de la décision de faire des travaux, jusqu'à à la fin de ces travaux. Quelles étapes pour en arriver là ? C'est l'administration qui fait les plans apparemment. Je dis ça par rapport à l'affiche qui prévoit la construction d'une route périphérique à Cossé-le-Vivien. Manifestement, les plans sont pas réalisés par les entreprises de construction.


Pour la LGV ça doit être un peu la même chose. Ils commandent des plans, ils font des réunions pour régler les problèmes des propriétés privées, ils lancent un appel d'offre, ils choisissent le beau frère franc-maçon, patron d'une entreprise de BTP pour répondre à la commande, et vlà que les engins débarquent chez les gens pour tout casser.

Enfin, moi c'est comme ça que je visualise la chose.

Ca m'intéresse, parce que j'ai eu comme projet de devenir géomètre-topographe. Ca faisait partie de mes pistes de réorientation. Mais puisqu'aucune entreprise de géomètres n'a voulu me prendre en stage, j'ai abandonné l'idée. Ce qui m'embêtait c'était de me retrouver sur un chantier à devoir dire bonjour à des types, et à tout le temps chercher les responsables de je sais pas quoi pour faire je sais pas quoi (je sais pas ce que ça fait un géomètre). Ca m'embêtait beaucoup trop. Ca me stresse rien que d'y penser. Comble de la malchance, routier ça se retrouve parfois sur des chantiers à chercher qui l'a appelé et ce qu'il doit charger (je l'ai vu en stage).

Comments

Popular Posts