17/11/17 - Mes handicapes


Dans la liste de ce qu'on me colle sur le dos comme handicapes, il y a : la petite taille qui est sociétalement très nuisible et très mal vue. On a divinisé la métrique, et par conséquent, un petit Homme est un petit être, c'est à dire un sous-être. Il y a le surpoids qui est considéré comme rendant repoussant, suintant, odorant, flasque, lent, fainéant, sale (c'est l'idée qu'on s'en fait). Il y a la gynécomastie, d'ailleurs AVR a tendance à parler de coming out pour se moquer de ça je crois. La gynécomastie c'est quelque chose qui touche les populations arabes, germaniques, et parfois asiatiques (sont sauvés les saxons, je ne sais pas pourquoi). En règle générale, les races à gynécomasities, gardées sèches depuis la naissance, donnent les plus beaux spécimens de mâles de la planète, malheureusement, une seule prise de poids est fatale.

Au nombre des handicapes, il y a aussi l'autoérotisme, qui est considéré comme un manque de capacité à agir sur le réel en nom propre. On pense que l'impuissance qu'on associe a tort à l'autoérotisme rend la personne inapte à exercer un métier dans lequel on lui demande de se comporter en IIA. Il y a aussi l'exotisme, qu'on pourrait considérer comme ne correspondant pas à la population majoritaire du show biz ou de l'économie globale, ce qui serait susceptible de me vouer aux effets de la discrimination. Il y aurait peut-être le manque d'éducation, pourquoi pas, qui serait un moyen de me ranger dans le club de ceux qui ne possèdent pas les aptitudes requises pour exercer une profession aussi complexe que celle, par exemple, de journaliste (vu qu'il est question de journalistes). Etc.

Moi, je pense que l'autoérotisme n'est pas un problème. C'est un moyen de différer ses désirs pour sentir longement les préliminaires d'un acte qui interviendra lorsque fou d'impassience, on trouvera la force de se jeter avec suffisement de rage dans la conquête pour éliminer toute conurrence sans retenue, rapidement, et cruellement. En psymachinchose, on dit que je serais au stade annale ou un truc du genre, c'est à dire que je me laisserais dépasser par l'objet du désir, pour sentir mes pulsions sadiques devenir obcessionelles, et les utiliser pour vivre la conquête comme une sorte de meurtre symbolique. L'assouvissement serait non un effort égoïste basé sur le désir, mais une vengeance nourrit par la haine et la rage.

Si on me dit que je suis un sadique pervers qui a la haine et qui est fermement, et implacablement déterminé à atteindre certains objectifs, je dirais que c'est vrai. Parce que très jeune, j'ai été victime de très graves injustices pour lesquelles je n'ai pas réussis à adopter d'autres attitudes que le désirer de meurtres. Et j'ai trouvé que ce rapport aux objectifs de la vie était le plus puissant d'entre tous. On doit, pour réussir à coup sûr, voir la conquête comme un combat à mort, non comme un jeu, avec des règles sportives, un esprit du collectif, etc. Donc, oui, j'ai tendance à vouloir crever des gens, mais pour que ce désir reste, il faut ne pas passer à l'acte. C'est une sorte de gestion de la rage et de la frustration qui se fait au prix de beaucoup de stresse et de tensions physiques douloureuses.

J'ai déjà eu à passer en gendarmerie enfant, donc j'ai considéré, souvenir à l'appuy, que je ne voulais pas passer par la case prison. J'ai déjà été victime de forces humaines supérieures à mes moyens d'action, donc j'ai décidé que je ne voulais pas faire confiance aux règles. Donc, l'entre deux, se trouve dans l'usure prématurée d'un corps, par la tension éxcessive de la psyché et des muscles dans la recherche de la haine. Haine qu'on débuscque dans la perte. Perte qu'on atteind par la logique et l'intelligence.

Pour résumer, l'être le plus apte à défoncer la réalité, à la contrôler dans ses moindres phénomènes, est le savant. Parce que le savant est dépassé par la force des autres, et qu'il use de l'intelligence et de la logique. Il se trouve dans la situation d'une femme battue qui devrait manipuler un mari ultra violent qui la bat. Il souffre et est obligé, de manière vitale, de fournir toujours plus de consignes au réel, en mettant sa vie sur la table. Il est face à la mort 24h/24, goutte un peu de celle-ci chaque jour, et sait qu'il ne vivra pas vieux.

C'est par ce que j'ai le désir de contrôler le réel, et parce que je veux m'en donner les moyens, que je me prends en mains. L'autoérotisme est donc, plus qu'une force, un défit d'homme à réel auquel nous disons : "tue moi si tu l'oses, je m'en moque".

Pour ce qui est de la petite taille, je viens du bas peuple. Dans le bas peuple, on a gardé les restes de la génétique de la basse société. J'ai des qualités physiques que n'ont pas 99% des grands secs, mais malheureusement, ces qualités (des détails de l'anatomie) ne comptent pour rien comparé à la taille. On a plus vite fait de considérer un physique dans son ensemble que dans ses détails. Pour trouver une grande personne, seche, avec des détails physiques de haute qualité, il va falloir chercher toute une vie. Parce qu'on a une conception des corps trop simpliste. On les considère par rapport à leur façon de réagir au mode de vie qu'est le notre. Si l'on changeait de mode de vie, par décision politique par exemple, il est fort à parier que la hiérarchie des corps changerait, parce que de beaux corps régiraient mal, et des corps laids deviendraient magnifiques. L'anatomie n'est pas simple, et si l'on condamne unanimement les petits à gynécomastie qui sont anatomiquement germano-berbères, en d'autre lieux, en d'autres époques, ce n'aurait pas été le cas. J'ai donc du mal à considérer mon anatomie comme handicape. Disons qu'elle est sous évaluée.

Pour ce qui est de la communauté, ou du cercle social, ou de je sais pas quoi d'autre, je n'y peux rien. Je rêverais d'être dans un cercle de blancs anciens chrétiens, mais j'arrive pas. Soit ils me voient comme le gentil ami arabe, soit comme le petit ami de service. C'est à dire que je ne suis pas pris au sérieux, ou plutôt que je n'ai pas une place de premier choix. Donc ça me frustre, donc je suis pas à l'aise, donc je décide de m'isoler. Les réseaux d'arabes je n'aime pas du tout, parce que j'ai eu, tout petit, des amis arabes, au Maroc ou en France, parce que la mère fréquentait des femmes d'artisans qui étaient arabes. Et je garde un souvenir douloureux de cette période parce que je me souviens d'avoir enduré des moments interminables à souffrir d'affaires de bonnes femmes. Donc, pour moi, l'arabité, c'est des affaires des bonnes femmes qui parlent fort, en parlant de choses incompréhensibles, et qui font les magasins. Après, pour ce qui est de la communauté juive, j'ai l'impression qu'ils sont un peu comme les arabes, très bruyants, un peu grandes gueules, et ils comprennent pas que tu puisse rester 5 minutes dans ton coin pour être seul. Enfin, moi c'est l'idée que je m'en fait. Je dirais qu'ils sont étouffants, comme les arabes. Alors que les chrétiens ils acceptent que tu te barres 10 ans sans donner de nouvelles, par exemple.

Pour ce qui est du sur-poids, en effet, on suinte un peu plus que la moyenne, mais si on fait pas semblant sous la douche, et qu'on se lave deux fois par jour, on est pas plus crades que les autres. Au niveau des odeurs, on pue pas plus qu'un anorexique sportif. Je dirais qu'on chlingue pas. L'odeur dépend de l'effort. Et puis, un homme en sur-poids ça a une force de contrainte supérieure. Sous ses doigts, on est obligé de se laisser faire, parce que ça pèse lourd, et ça a de la force. On est comme face à du béton. S'il vous prend les bras, vous les plaques au dessus de la tête, vous tient ferme, vous pourrez pas bouger d'un centimètre, vous saurez ce que c'est que l'impuissance. En ce qui me concerne, j'ai vécu souvent des situations où tu sens que face à toi, la personne abandonne tout, elle se laisse faire parce qu'elle peut pas se défendre. Elle baisse les armes, elle est passive, ailleurs, elle accepte, et renonce à sa dignité. Elle tolère la laideur objective d'un corps obèse par soumission. Comme si elle se disait qu'elle avait intérêt à satisfaire une masse de force contraignante en espérant la mettre de son côté, parce qu'elle ferait un bouclier contre la société qui serait tenté de juger la honte de son impuissance. On désir que notre bourreau les tues tous, pour que notre honte soit la honte de tous. On divinise le violeur en attendant de lui qu'il devienne ce dieu qui les aura tous dominé et qui aura rendu sa dignité à celui qui a cédé (Avec AVR, j'ai renoncé à la domination pour ne pas satisfaire sa soife éventuelle de divinités, rendant notre relation impossible. J'ai refusé le point G. Parce que posséder une femme c'est venger la honte qu'elle a eu à se soumettre à nous, par la soumission de tout ce qui nous tombe sous la main. On a le devoir de dominer tout, sans quoi elle deviendra pute pour que l'humiliation nous touche autant qu'elle. Elle ira sucer des bites jusqu'à ce que nos cornes poussent parce qu'elle se serait prostituée. Ce qui veut dire que pour une société de paix, il faut rependre la honte et la prostitution).

J'ai peut-être oublié des handicapes, mais je vais arrêter là.

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