04/11/17 - Mon premier esclave : Charles-Henri

Mon premier esclave sexuel s'appelait Charles-Henri. J'étais en CE2 quand je l'ai eu. C'était tellement bien ... je me suis régalé.

Quand je jouais dans la cours de récréation avec les autres, il y avait deux petits qui se foutaient de ma gueule. Ils étaient en moyenne section, ou petite, ou grande, je sais plus. Ils montaient sur le tobognant et de là-haut ils disaient que j'étais un "gros sac à patates". Evidement ça me rendait triste. Je comprenais pas pourquoi ils se moquaient de moi. Je leur disais : "arrêtez !", ou "toi même !", ou encore "c'est celui qui le dit qui l'est !". Mais malgré ça, ça ne changeait rien. J'avais en moi une colère terrible. J'étais le plus fort de la cours de récréation et je me demandais comment des sacs d'os pouvaient me faire autant de mal.

L'un des deux s'appelait Charles-Henri.

Lorsque nous allions le midi à la cantine, où nous mangions des plats très bons, sauf salsifis, et buvions éxclusivement du siro de grenadine, nous devions nous mettre en binome, nous tenir la main et marcher jusqu'à la cantine en traversant le petit bourg de Simplé.

J'étais populaire, je tenais souvent la main à des garçons de ma classe, et nous avions pour jeu de soulever les jupes des filles pour voir leurs culottes. Mais un jour, la maitresse décida que les binomes libres étaient terminés et que nous, les grands, devions tenir la main à des petits.

Devinez avec qui je suis tombé ... avec Charles-Henri ! Je lui tenais la main jusqu'à la cantine et parce qu'il avait tendance à beaucoup s'agiter, je lui tirais l'oreille. Lorsqu'il recevait son châtiment il se calmait, se soumettait au grand que j'étais, et moi, fier, je montrais à mes camarades à quel point j'avais dompté mon petit. Dès qu'il s'agitait, il avait le droit à un pince oreille. Je ressentais une jouissance formidable en me disant que j'avais le pouvoir de décider ce qu'allait devenir cet être qui m'avait insulté, que j'allais pouvoir lui faire mal pour le rééduquer. Je tirais, il se plaignait "aille !", je lui disais "j'arrête si tu me dis s'il vous plait monsieur le plus beau". Vous savez quoi ? Les bras le long du corps, la tête penchée, l'oreille gauche surélevée tenu entre mes doigts cruels, une grimasse de douleur, il me disait : "s'il vous plait monsieur le plus beau". Je relâchais mon esclave. Il était muet, à côté de moi, et je n'attendais qu'un faux geste de sa part pour lui tirer l'oreille à nouveau.

A la cantine, on décida de nous assoire à côté de nos petits attribués. Autant dire que le mien, qui était du genre agité, a eu le droit à de multiples corrections. A tel point que mes autres camarades admiraient son calme par rapport aux leurs. "Comment tu fais ?" me disait un copain. "Regarde" lui répondais-je. Je saisais l'oreille, éxigeais des paroles flateuses, je les obtenais, et tous, admiratifs, me félictaient en essayant d'en faire autant, sans y arriver aussi parfaitement.

Je pense que c'est là que j'ai pris gout aux esclaves sexuels mâles. Gui était une tentative pour retrouver l'esclavagisme perdu des belles années de maternelle. Mais ça n'a pas bien fini.

Le copain de Charles-Henri, qui m'insultait, je l'ai retrouvé aux années lycée, à l'arrêt de car. Une bande le tourmentait tous les jours. On lui avait trouvé le surnom de "belette". On l'appelait comme ça et il souriait nerveusement sans contester. On sentait qu'il était la victime du groupe. Il se faisait chahuter. C'était un sac d'os. Impossible pour lui de se défendre autrement qu'en essayant de satisfaire rapidement ses bourreaux en étant docile.

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