13/11/17 - Quand j'ai connu JVC

Quand j'ai connu JVC, au début, ça ressemblait à ça. La capture d'écran date de 2005. Moi j'ai commencé à aller sur le site en 2001, 2002, par là.

C'était beaucoup plus agréable à consulter qu'aujourd'hui. La pages d'accueil était simple, claire, on avait des catégories compréhensibles. Moi j'adorais aller lire les articles, et consulter le planning des sorties de jeux.

A l'époque, inutile de dire qu'il y avait pas de streaming. Tout était textuel. C'était l'âge d'or de la rédaction numérique. Les textes étaient mis en valeur et on leur donnait le pouvoir formidable de nous donner envie de rêver de jeux auxquels on pourrait jamais jouer par manque d'argent (en tout cas moi je faisais ça).

Je prenais un nom de jeu intéressant, je lisais la critique et j'en rêvais toute la nuit. Je cherchais des images, je relisais la critique, une fois, deux fois, je me créais le jeu dans ma tête. Je fantasmais l'univers, le héros, le gameplay.

Aujourd'hui, sur JVC comme sur les autres sites, c'est un souk. Tu comprends rien, tu vois rien, c'est un bordel de pubs, d'articles, de vidéos, de contenus à télécharger. On sait plus où donner de la tête. Et les articles sont écrits n'importe comment, c'est fait à la chaine. Tout est fade, tout est pognon. Des cubes, des cubes, des cubes.

Il suffit de regarder leur design pour le constater ! C'est tout cubique !

C'est pas qu'on est trop vieux pour jouer aux jeux, c'est qu'on a plus le temps et les moyens de les aimer les jeux. Pour les faire déjà, et pour y jouer ensuite.

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JVC c'est devenu une grande surface de drogues virtuelles, avec un service d'ordre sur le forum.