30/07/17 - Amourette de midinette

Je suis pas un couillu.

En vrai j'aime les amourettes secrètes. Je suis une version masculine de Helga Pataki. Ce que j'aimais le plus chez les femmes c'était de les aimer en secret et d'être triste que ce soit pas possible. De m'autoriser des sentiments extrêmes d'amour et de désespoir, d'un genre destructeur mais tellement intense.

J'aime idéaliser, j'aime sacraliser l'objet du désir.

Avec Adèle Van Reeth c'est toujours fort, mais il y a quelque chose de mort malgré tout. Je pourrai plus jamais l'aimer en secret et me dire que c'est trop injuste et vouloir prendre le contrôle de l'humanité pour la posséder. Maintenant c'est foutu, le secret est violé.

J'ai plus qu'à avoir l'air ridicule devant tout le monde et à supporter de savoir que je la saoule.

C'était tellement bien avant, que ça me fait systématiquement pleurnicher de réécouter une ancienne émission d'avant 2014.

La tachycardie c'est une sensation que j'adore, mais l'amour secret c'est positivement pervers. Ça rend tout jouissif chez la personne, quoi qu'elle fasse.