17/07/17 - Dites, vous voulez bien me faire palpiter mon petit coeur ?

Dites AVR, vous voulez bien me faire palpiter mon petit cœur en vrai ? Pour ce faire, on se donne rendez vous à 3, vous parlez avec la personne et moi je vous écoute.

Je suis spectateur, mais en vrai.
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Vous préférez que je me censure ou pas, quand je parle de vous ? (Le BDSM, c'est une forme de censure).

Parce qu'en vrai j'ai un imaginaire complètement cucu. Je visualise des choses gniangnian ...
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En fait ce qui m'embête c'est que vous, mais surtout les autres, ne pensez qu'à la sexualité. Parce que du coup je me retrouve jugé à l'échelle de l'objet sexuel : évaluation de la beauté et de l'expérience. C'est n'importe quoi !

Le fait que je sois moche, ça devrait pas m'obliger à entendre tout le monde le répéter, jour et nuit. J'ai le droit à une vie non sexuelle. Ou alors il y a que le cul dans la vie, et dans ce cas, pourquoi on se fatigue à faire autre chose ?

Si je baise pas, c'est par ce que je veux pas baiser de moches sous le prétexte que j'en serais un. La baise c'est paradisiaque ou c'est pas. Moi c'est pas. Du coup, je cherche d'autres modes d'épanouissement moins bestiaux.

Le dialogue, le monologue, sont de bonnes alternative à la "copulation". Cependant, les discutions multilatérales simultanés, j'en veux pas.

J'ai pensé à l'art, mais on le juge. J'ai pensé à la musique, mais on l'empêche.

Il y a vous. J'ai eu le droit à une symétrie entre vos émissions et mes textes. C'est une forme de dialogue. Mais allez pas réduire cette recherche du dialogue à une recherche de baise.

Moi j'essaye de me satisfaire du dialogue. Je me dis que c'est tout ce que je peux avoir et que donc je dois en profiter à fond. C'est comme regarder une course automobile. On espère pas monter dans le véhicule, mais on peut se laisser emporter par les mouvements, les sons, les tensions, vivre le truc. On est face à un spectacle, et c'est comme si on pouvait influencer légèrement, son déroulement. On a un pouvoir tout relatif mais tellement inespéré, comme tombé du ciel, qu'on arrive à s'en satisfaire (bien que ce soit douloureux).

Vous, vos invités, vous dites : il est obscédé ou pas ? Il est capable de contraindre ou pas ? Il peut harceler dans la rue ? Pipe ou pas pipe ? Il veut une femme docile au foyer ou pas ? Il est moche, ça explique son abstinence ? Une somptueuse femme peut elle moralement accepter de copuler avec un laideron de ce genre ? Quelle est sa part de bougnoulité ? Doit-on le laisser passer le mur qui divise les classes et les races ?
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J'écoute. Mais alors moi ce qui me plaît c'est pas ça, c'est plutôt le spectacle, et savoir qu'un dialogue existe entre ma personne et vos émissions.

Parce bon, je vous aime bien.
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Par contre, je dois vous avouer que j'ai peur que vous vous fassiez avoir par moi. Ou qu'on vous arnaque à mon sujet. J'ai sincèrement peur que ça arrive. Faites attention.

Je sais pas, c'est une impression. L'impression que vous pourriez y laisser des plumes à force de trop jouer.

Si vous maîtrisez votre jeu, et que vous avez une bonne vue d'ensemble, alors il y a pas de problème. Mais prudence.

Ça me dérangerait de vous nuire. C'est vraiment pas mon but.

Les autres c'est des malades. J'espère pour vous que vous êtes aussi tarré qu'eux.