19/07/17 - Quoi dire d'hier ?

J'arrive pas à rendre compte de la journée d'hier. La conduite surtout. On était 3 : le Breton, pipepan et l'èxe.

Je pense que j'étais un peu HS à cause de mon régime, j'ai donc commencé à conduire mais j'étais à moitié présent. Je faisais en sorte de pas commettre d'accidents, mais j'étais beaucoup en mode automatique. En quelques sortes, je conduisais sans être conscient.

Les passages un peu techniques, notement les ronds points, je les passais prudemment mais sans faire attention. L'èxe à essayé de me faire comprendre ce qui clochait mais je n'ai retenu que : ralentir bien avant, serrer à gauche et immédiatement revenir vers la droite. Je trouve quand-même que ma technique à moi est plus sûre, plus facile, et m'évite de monter sur les trottoirs.

Je roule, je roule, et elle me demande de m'arrêter pour me montrer avec maquette et croquis la bonne trajectoire. Elle parle, je n'entends presque pas, et elle me dit de regarder la feuille posé sur le sol du camion entre nous. Je suis ailleurs, puis quand elle baisse la tête, penché sur sa feuille, je remarque son décolleté.

Dans ma tête je me dis : "si la feuille est pas intéressante, ça, au moins ça l'est". Je place un "mmmm" entre chacun de ses blancs. Elle me regarde avec de grands yeux, s'interrogent si je suis pas complètement mongole. Et là je remarque une chose charmante, elle avait mise une de ses jambes vers moi et un de ses seins se retrouvait écrasé par son genoux, ce qui lui donnait une jolie forme rebondit. Je surveille sa tête pour pouvoir brillevement la reluquer quand elle est à son shema et elle me sort un : "vous avez compris ?". Je réponds : "oui". Elle conclut : "Alors c'est reparti".

Je redémarre le moteur, enclenche la marche avant de la boîte auto, enlève le frein de Park, et j'accelere pour repartir en circulation.

Ça parle un peu. L'èxe me fait des remarques sur mon placement. J'écoute à peine, je suis dans mes pensées
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Arrivé à Château-Gontier, j'entends comme un ventilateur, c'est agréable, on dirait un peu comme un son de pluie de youtube. C'était un objet qu'elle serait entre ses doigts pour le faire tourner. Le Breton dit que c'est pour les autistes. L'èxe dit : "c'est à mon fils. je savais pas que mon fils était autiste".

Le Breton parle des autistes en : "ils", dit qu'ils planifient leurs journées. Qu'ils ont un sens du temps particulier. Et là je me mets à chialer au volant.

J'ai réussi à arrêter de pigner au sortir de château-Gontier.

Après, l'èxe à commencé à monter le ton au sujet de Xav, mais je me suis dit que c'était moi qu'était visé. Il était question de retards. Comme quoi il est tout le temps en retard, c'est irrespectueux pour elle et pas tolérable dans le domaine du transport. Mais je suis pas sûr qu'elle me visait.

Le Breton a gueulé, dit qu'elle partait au quart de tour et quand il a prit le volant il a pas arrêté de contester les remarques et d'étaler sa science.
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Derrière, je suis resté silencieux, j'ai peu pleuré et j'ai fini par me rendre compte qu'une odeur noséabonde sortait de ma bouche en putréfaction.

Inquiétude, je bloque les courants d'air buccale avec ma main et j'attends le soir pour constater avec soulagement que ça ne venait pas des chicos mais du manque de bouffe (je rentrerai pas dans les détails).

De toutes façons j'étais grillé, elle a prit un Ricola, dit "la connasse !", et remarqué que des bottes de foin pourrissaient dans un champ. Je suis définitivement catalogué : pue du bec.
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En camion j'ai fait : Saint-Berthevin -> Changé -> Entrame -> Château-Gontier -> Direction Angers.

Le Portugais-Breton a fait Château-Gontier -> Craon -> Cossé-le-vivien -> La Chapelle Craonnaise -> Cosmes -> Cossé-le-vivien -> Saint-Berthevin
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