28/07/17 - Ma compétition de judo

Quand j'étais en maternelle, j'allais tous les mercredi au judo à Château-Gontier. On allait mettre le kimono dans les vestiaires qui chlingaient la transpiration. On se mettait en chaussettes devant le tatami et on devait saluer avant d'y mettre les pieds.

Galipettes, roulades diverses, etc.
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Puis, régulièrement, quand on devait changer de couleur de ceinture, on devait apprendre des prises de judo par coeur.

Venait l'épreuve.

On se pesait, on appliquait ce qu'on avait apprit, et on avait un rituel très précis de remise de ceinture.
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Un jour j'ai participé à une compétition.

On pouvait gagner des coupes, des médailles et des lots divers. Je regardais ce qu'il y avait à gagner et je me demandais si j'allais gagner la médaille d'or.
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On va au vestiaire, on met nos kimono, notre ceinture devait être mise de manière très précise et je savais le faire.

Alors que je l'ai presque mise. Un homme avec des lunettes en loupe, handicapé pédophile (j'en suis sûr) m'a dit :  "tu veux que je te mets ta ceinture ?". C'était un adulte, donc j'ai dit : "oui". Puis j'ai été appelé sur le tatami pour mon tour.

J'étais face à un blondinet.

Sonne la fin, je vais me changer.
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Je me demande quel sera mon prix, et pour finir j'apprends qu'on doit rentrer.

Sur la route je me fais engueuler par ce que se faire mettre sa ceinture par un autre m'aurait éliminé.
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La morale de l'histoire ? Même ceux qui t'aident te pourrissent la vie. Que ce soit volontairement ou involontairement.