22/07/17 - Liberté mon cul

J'ai pas fini de lire la femme de trente ans. J'ai lu 50 pages en 3 heures et quelques. Je suis lent. Je m'étais dit que j'allais torcher les 250 mais ça n'a pas été possible.

Ce serait mentir de dire que j'ai été attentif du début à la fin. Je me suis dit que ce livre était un peu une lecture paramétrage. Par là j'entends qu'elle me permettrait de trouver le meilleur cadre pour lire au mieux.

Pour l'instanrt j'ai besoin d'un casque sur les oreilles pour éliminer les sons de voitures, de mon frigo et de la ventilation. Ça n'a pas l'air mais ça fait un bruit insupportable, tout à fait nuisible à l'attention minimale requise.

Donc, je disais ne pas avoir été attentif à tout. Il y a des transitions qui m'échappent, des descriptions qui ne parviennent pas à exciter mon imagination et donc, se suivent des passages signifiant qui dessinent vaguement les plus gros morceaux de l'histoire.

On a Julie, Victor, Hélène, la vieille, l'anglais, et quelques personnages de moindre importance.

Jusqu'ici je trouve que le récit ressemble assez à Madame Bovary (enfin le sujet traité) je sais pas si c'est les conventions qui font la ressemblance ou si c'est le sujet littéraire qui amène les mêmes réponses, quoi qu'il en soit ça m'intéresse.

Ce qui m'intéresse, en fait, c'est que j'ai beaucoup plus de choses en commun avec ces personnages qu'avec les héros du show biz. Ces gens là sont infiniment plus intéressants que Batman, m'voyez ? Ou que wonderwoman si vous préférez.

Donc, je me dis que l'idéal libéral qu'on nous donne comme ultime modèle, en fait, c'est pour nous éloigner de ce que nous avons tous en commun. Moi qui évite soigneusement les choses "de l'amour" bah quand je m'y mets j'ai plus l'air d'une fiotte de bouquin que de Rocco ou 007. Mais c'est la spontanéité qui me fait être ce que je suis, pas le calque sur un modèle du spectacle.

Donc, je pense que le "libéralisme" "propagandisé" par le spectacle est une invitation à aller contre la nature : Accepter tout le monde à contre cœur. Désirer tout le monde à contre tête. Mettre tout le monde sur un pied d'égalité. Considérer que le marché détermine la valeur à la place des conventions.

Avec la Franc maçonnerie, on garde les inégalités de cercles, mais on cède la valeur de ce qui s'y trouve au marché. Le cercle va donc se battre sur le marché contre des gens qui n'ont rien demandé, au lieu de construire sa propre échelle de valeurs.

C'est ainsi que je me trouve victime du libéralisme qui me met en concurrence avec tout le monde, à la manière d'un totalitarisme technique, violent, soucieux de détruire les autres systèmes de valeur au sein de son arène universelle.

Liberté mon cul.

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