02/07/17 - Moins de textes, plus de moi
Je vais essayer d'écrire moins de textes, même si jusqu'ici c'est ce qui me permet de passer le temps. Qui dit moins de textes dit moins de matière et donc plus de jugements de valeurs sur ma personne.
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Description de mon état physique depuis moi-même: dos courbé, tension dans la nuque, très légère sensation de douleur le long de la colone, sensation de lourdeur au coeur, oeil qui brûle, respiration consciente. Je n'ai pas spécialement d'énergie, envie de rien faire en particulier, il s'agit donc d'un état globalement "normal", sans maux inconfortables.
Je dormirais bien la journée entière, mais rester allongé quand je n'arrive pas à fermer l'oeil m'est insupportable. Allongé, je ne sais que dormir, ça c'est une autre histoire.
Une fois cette très modeste description faite. Je dois dire que depuis le long moment durant lequel je n'ai plus parlé que de moi-même, il n'y a pas eu grand chose à dire d'intéressant.
Je m'aime pas particulièrement, j'ai des complexes, mais ça n'explique pas mon egocentrisme. Si je parle toujours de moi-même c'est que depuis plusieurs années on parle de moi dans la presse, en toutes occasions, pour se moquer de moi.
Qui suis-je ? Que fais-je ? Que pense-je ? Pourquoi fais-je ce que je fais ? Et tout le monde, tour à tour, a défilé pour donner son explication, prenant pour base de réfléxion les informations récupérées dans les pires conditions d'indignité.
Dans cette situation, comme un animal en cage, écrire c'est le déplacement de l'attention du voyeur, de mon corps et mes gestes, vers ma parole et mes textes. L'écriture est un voile, c'est la nécessité du pudique, c'est une dignité de substitution, un tissu rouge qu'on agite pour focaliser l'attention.
Ca m'est venu en 2015, par la nécessité de garder attentive la menace, à la manière d'un charmeur de serpent, pour éviter la morsure. Je ne le fais pas pour l'argent, mais pour survivre. Je suis enfermé avec ce serpent.
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Description de mon état physique depuis moi-même: dos courbé, tension dans la nuque, très légère sensation de douleur le long de la colone, sensation de lourdeur au coeur, oeil qui brûle, respiration consciente. Je n'ai pas spécialement d'énergie, envie de rien faire en particulier, il s'agit donc d'un état globalement "normal", sans maux inconfortables.
Je dormirais bien la journée entière, mais rester allongé quand je n'arrive pas à fermer l'oeil m'est insupportable. Allongé, je ne sais que dormir, ça c'est une autre histoire.
Une fois cette très modeste description faite. Je dois dire que depuis le long moment durant lequel je n'ai plus parlé que de moi-même, il n'y a pas eu grand chose à dire d'intéressant.
Je m'aime pas particulièrement, j'ai des complexes, mais ça n'explique pas mon egocentrisme. Si je parle toujours de moi-même c'est que depuis plusieurs années on parle de moi dans la presse, en toutes occasions, pour se moquer de moi.
Qui suis-je ? Que fais-je ? Que pense-je ? Pourquoi fais-je ce que je fais ? Et tout le monde, tour à tour, a défilé pour donner son explication, prenant pour base de réfléxion les informations récupérées dans les pires conditions d'indignité.
Dans cette situation, comme un animal en cage, écrire c'est le déplacement de l'attention du voyeur, de mon corps et mes gestes, vers ma parole et mes textes. L'écriture est un voile, c'est la nécessité du pudique, c'est une dignité de substitution, un tissu rouge qu'on agite pour focaliser l'attention.
Ca m'est venu en 2015, par la nécessité de garder attentive la menace, à la manière d'un charmeur de serpent, pour éviter la morsure. Je ne le fais pas pour l'argent, mais pour survivre. Je suis enfermé avec ce serpent.
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