02/06/17 - Gesbert me défonce

Olivia Gesbert m'a défoncé dans sa dernière émission. Comme quoi elle pouvait pas soutenir mon cas. En gros, impossible de faire je sais pas trop quoi de psychanalytique avec moi parce que trop dégoutant et pas à son niveau.

Du coup, ça m'a fait penser à ces gens qui veulent me forcer à conquérir des cibles de second rang. De troisième, voir de quatrième rang parfois.

Et ces gens, ben, en fait, ils ont pas compris que j'aspirais pas à conquérir quoi que ce soit. Pour des raisons nerveuses principalement. Je souffre de la présence des autres et n'ai ni l'intérêt à ce qu'ils s'approchent de moi ni à ce qu'ils aient le désir de me cotoyer.

Mon "problème" est moins ma capacité à conquérir que ma volonté de conquérir. Même si la capacité ne sera jamais bonne si la volonté n'est pas là.

En effet, le truc à Chantilly est pas une mauvaise image. C'est la différence entre faire ce que la pulsion demande et mettre une arrêt mécanique à la pulsion.
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Vous savez, comprendre, j'en ai pas besoin pour savoir. Si j'ai l'air de pas comprendre, c'est parceque je fais rien pour ça.

Je veux pas qu'on pense que je vais conquérir et en même temps j'aime être conquis. C'est une équation spéciale qui n'est valable que pour les phases d'approche.

Aucun développement, aucune conclusion, ne sont possibles. Ça, je le sais, et je le fais en toute connaissance de causes. Je ne suis pas le genre à développer et conclure en public.

Je suis pas exibitionniste en fait. Je refuse de quitter la ligne de départ si les autres ont des longueurs d'avance. Je considère que : soit on me laisse gagner, soit je ne joue pas. Je vois pas l'intérêt de finir une course dont je suis pas le premier. Je vous le dis franchement.
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Le bidet m'a tuer. À quoi bon ?

Ça n'est jamais que ce que je pense depuis Décembre 2014. C'est tous les développement et conclusions de ma vie que j'ai vu rendues impossibles en une fraction de secondes. Dès 2015 c'est la certitude que les développements et conclusions satisfaisantes ne pourront jamais plus être possibles. Et en 2016, commence quelque chose qui fait partie de ce que je considère comme au sommet de ce à quoi j'aspirais en 2014, j'aurais bien aimé que ce commencement dure éternellement, à défaut de pouvoir se développer et se conclure.

Voilà pourquoi j'osile entre infantilisme, amateurisme, naïvetés, etc.

C'est ce que vous aviez compris ou pas ?

En 2014, Adèle est impossible.

J'aurais bien aimé Adèle pour l'éternité, c'aurait été Adèle sans développement ni conclusion. Pas de mariage, pas d'enfant, pas d'amour, juste une relation éternellement balbutiante et imparfaite qui aspire à ne jamais devenir ce qu'elle essaye pourtant de devenir.

Quand je disais qu'elle était un paradis c'était pas une formule comme ça. Je vivais la chose comme tel.
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Sans exagération, sans mensonge, réellement, en 2014 je considère Adèle comme la personne la plus parfaite que j'ai jamais recensé. Vous imaginez même pas ce que décembre 2016 est. Même si c'est pour me cracher à la gueule, m'insulter, m'humilier, me dire à quel point elle me déteste, ou désir me voir mourrir, je me dis que je vis LE truc le plus incroyable de toute ma vie.

Moi, après coup, les 7 mois passé je regrette rien. Elle aurait même pû être d'avantage méchante, je l'aurais supporté. Jusqu'à ce que mort s'en suive.

Je suis resté collé à elle en sachant bien que l'infini en matière de relations humaines ça n'existe pas, et j'ai savouré chaque Twitte, chaque seconde de podcast, chaque texte, article, image, photo. Jusqu'à l'avortement de ce qui n'a jamais cessé de commencer.

Et quand ce sera terminé, je me demande si préfèrerai pas rester infiniment sur le souvenir de ce qui à commencé plutôt que de commencer autre chose.

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