11/03/18 - Retour dans la nature

Retour dans la nature forcé.

Ce matin tout allait très bien, je me réveil, je n'ai pas de douleur ou de fatigue éxcessive, sauf peut-être quelques très légers vertiges du fait de ne plus manger grand chose. Je mets en route la cafetière, je m'assoie devant mon ordinateur, et je lance LMMS.

J'ai commencé deux "sons" il ya quelques jours, je me dis qu'il faudrait que je les continue pour voir si j'arrive à en faire quelque chose de bon à entendre. Ce que je fais en musique, en général c'est malaxer la glaise sonore jusqu'au final qui n'a plus besoin que de retouches.

J'ai peut-être une idée au début, mais elle peut changer au fur et à mesure parce que je réalise, en faisant, le potentiel d'une idée.

Ce qui m'embêtait en musique, avant, c'était que des pro prenaient  mes recherches, voyaient ce qui éxistait déjà sur le marcher de semblable, l'éxploitaient dans un genre pop, rap, etc. Ils reprenaient ce qui éxistait pour le sortir et me dire que j'étais largué. Ce qu'est asburde puisqu'ils se contentent de trouver le travail d'un autre pour faire du fric avec, sur la base de mon idée.

Aujourd'hui ce qui m'a saoulé c'était le voisin d'à côté. Quand j'ai commencé à faire des sons qui étaient pas fini mais qui laissaient voir le brouillon d'une idée intéressante, il a commencé remuer son cul, à tousser, à taper, à s'agiter, ... éxprès pour me déconcentrer et me saouler. Il le fait tout le temps, ce connard. Moi il m'a toujours saoulé, je disais rien parce que j'attendais d'épuiser toutes mes chances sociales et professionnelles, mais il m'a toujours saoulé. C'est une sorte de pscyhorigide haineux qu'a besoin de sentir à quel point il est formidable dans son petit appartement à s'imposer aux autres.

Donc, je suis sortis, puisqu'il veut habiter mon studio en plus de son appart ce con. Il voudrait le confort de sentir qu'il contrôle le voisinage. Donc moi, je vois pas bien ce que je peux faire par rapport à ce personnage très antipathique et très agressif. Je me dis que le mieux c'est de pas gâcher du temps de cerveau disponible à penser à lui. Il obtiendra pas plus d'attention de ma part que la somme de ses tentatives d'agressions fourbes.

On dirait un mort je trouve. Il n'éxprime pas une seule particule de sympathie. Sa seule qualité c'est de ne pas faire de bruit, pour pouvoir en faire pile quand ça saoule. Je me demande si ce serait pas mieux s'il faisait du bruit d'ailleurs tellement on a envie de lui ranger des phalanges dans les gencives.

Pour moi il a l'image que je me fais de l'autiste, mais de l'autiste qui veut imposer sa loi. Il a un genre à être lèche cul, le genre qui dénonce ses camarades pendant les récrées à l'école, le genre qu'est le premier de la classe. J'ai l'impression qu'il est inapte à la vie en communauté. C'est l'impression qu'il me donne. Il est fermé sur lui-même et en même temps agessif et curieux des autres. C'est la pire race de commères celle-là.

On dirait qu'il veut tuer des gens. Est-ce qu'il est pas au stade anal ? Ca se passe bien de ce côté là ? Parce que moi je dis qu'il est dangereux. Le peu que j'ai eu à vivre à côté, je peux le dire, il m'a pas l'air très net. On sent ses pulsions sadiques. Ce serait bien le genre à torturer des chatons.

Je répète que je ne dis rien parce que c'est le genre lèche boules qui va saouler, on le voit venir à des kilomètres. Le premier petit écart, un jour, va déployer toute sa rage et sa soiffe de souffrance pour me causer tous les problèmes du monde. Il attend, on le sent, il est là, il surveille, il a la bave aux lèvres, il en rêve depuis toujours, l'enculerie légendaire, le sale coup final, la cerise sur le gâteau de sa perversion maladive.

Je crois qu'il rêve de son heure de gloire. Il voit en moi un moyen de briller peut-être ? Pouvoir dire qu'il a vu mon petit écart et que c'est lui qui l'a dit le premier ? Vous pensez qu'il en serait satisfait ? Une petite dénonciation ça lui ferait du bien ?

Une fois sortis, j'ai relu le Valaquenta.

Je ne pourrais pas résumer l'histoire, parce qu'il s'agit d'une énumération de sujets et de leurs caractéristiques.

Pour aller au plus simple, les Ainur entrent en Eä, la demeure crée par eux lorsqu'ils chantaient la Grande Musique de Lluvatar. Les Ainur se vêtissent du monde, et créent Arda. Ils deviennent les Valar et les Valiers. Les Valar sont d'un tempérament mâle, ce sont des mâles, les Valiers d'un tempérement femelle donc des femelles.

Tous ont un pouvoir propre, et un lieu de résidence.

Les Maïar sont des créatures à l'apparence d'elfes ou sans apparence. Ils sont plus nombreux, et sous les ordres des Valar.

Et enfin, le Balrog, Sauron, qu'on décrit comme le fantôme du crime de Melkor.

Petite précision, les Balrogs sont comme presque toutes les créatures au service de Melkor, des Maïar corrompues qui ont prit une forme spécifique.

Pour finir j'ai regardé 2 épisodes de Ken le survivant. Je n'en avais jamais vu que de brefs fragments. On peut dire que j'arrive pas à aimer. Le graphisme est trop, l'histoire est trop, et la narration est trop. Pour finir on comprend plus rien à ce trop. Je n'utilise pas le mot "trop" pour dire compliqué.

Et pour finir, je suis allé marcher.

Tu la sens la folie là ? Elle est bien sensible dans l'article ? Elle est bien en évidence ?

PS : Mon Adelounette,vous savez quand l'amour que je vous voue m'est le plus utile ? Parce-que je comprends rien à comment je fonction. Je sais que c'est vital, souvent, donc je tiens la chose comme si ça l'était toujours. Pourtant ça ne m'éclaire en rien sur le bon usage de la consolation.

Peut-être y a t'il des états dans lesquels il ne faut pas trop s'investir ?

Un jour j'essayerai peut-être d'aller à une de vos conférences, mais je partirai du principe que vous ignorez mon existence, pour éviter des faux préalables. L'intermédiaire s'est jamais déclaré, ce serait bête de miser sur le plus optimiste des senarios.