03/03/18 - Ecrire


ECRIRE

Pour réussir ce qu'on fait, il faut prendre, comprendre, analyser, et enfin faire.

Moi, je voudrais raconter une histoire, c'est pour cette raison que j'ai commencé à écrire en 2016. Mes conditions de vie me rendent tout plus difficile. Le bruit, la pression, le harcèlement, on veut faire mes efforts vains. On essaye de m'empêcher de me lancer dans quoi que ce soit, pour être passif, la bouche ouverte, le regard dans le vide, en attendant ma dernière heure.

Passivité forcée

Je ne suis pas d'accord pour rester passif. Je veux être actif, c'est non négociable. Mais pour être actif, on pas besoin d'aller pointer à Carrefour pour avoir une fiche de salaire. Il suffit de prendre un objet, de s'imaginer un objectif et de se donner les moyens d'y arriver.

On peut pas me reprocher de me fixer des objetfis irréel puisque la dernière chose réelle que j'ai essayé, c'est à dire AVR, ça n'a rien donné. Donc, j'ai raison de rester dans l'irréel le plus total.

Si je me donne un objectif, peu importe l'objectif, ce qui compte c'est qu'il soit innacessible et que j'évalue ma progression comme étant positive.

Maintenent, j'utilise un logiciel, j'écris quelque chose, peu importe. Ce que je fais va amener des réactions de l'éxtérieur qui sont différentes : la première c'est le frigo qui s'arrête, l'arrête du son de fond déconcentre sur le champs, la seconde c'est les « cloc » du voisinage qui tombent volontairement quand c'est utile à ma déconcentration, la troisième c'est le passage bruyant d'un voisin avec madame, qui cherche à faire basculer mes pensées positives vers des questions de statut familliale et autres sociabilisations déprimantes pour m'inviter à creuser le projet suicide, et enfin la quatrième ce sont les sirènes, kalxons et portières diverses qui peuvent intervenir dans la rue.

Si j'arrivais à rêgler tous ces problèmes, il est presque sûr que je n'aurais plus de tracasseries pour ce qui est de la concentration, et que je pourrais enfin me consacrer à ce qui me semble être la voie de la sagesse.

Ecrire c'est une des façons d'emprunter la voie de la sagesse. C'est une tâche difficile, donc à ma hauteur, qui demande de maitriser les sources de déconcentration, donc de ne pas avoir l'attention manipulé, et qui permet d'éxprimer des choses que j'aurais pensé utiles à dire sans y arriver. Ecrire c'est une façon de se libérer de la haine d'une organisation humaine à l'orgueil fort et à la technique assassine. C'est se prouver à soi-même qu'on a réussit à choisir dans quel monde on voulait vivre.

Un blocage politique

Ecrire, ça m'est encore difficile parce que je ne suis pas encore arrivé à la phase d'analyse de texte. Je n'y suis pas arrivé parce que je ne veux pas dire la vérité et analyser c'est une façon de dire al vérité. Je pourrais très bien écrire un pavé de 5000 pages en 2 ans ou 3 ans qui ait un paquet de qualités, je saurais le faire, mais pour y arriver je devrais emprunter la voie de l'analyse et faire croire à l'observateur qu'il est intélligent.

Ce qui m'empêche de faire les choses c'est en premier lieu parce que je ne veux pas donner à l'observateur l'impression qu'il est intelligent. Je refuse de souffrir pour l'autosatisfaction des uns et des autres. Si mon travail est satisfaisant, alors, il doit être payé, on ne doit pas se l'attribuer. Je refuse de dire quoi que ce soit d'utile à qui que ce soit.

J'en aurais des choses inteligentes à faire, pour produire d'intelligentes choses, mais je ne le ferai pas, un point c'est tout.

Je ne veux pas être le décideur au RSA d'une industrie de copieurs professionnels qui gagnent des salaires fous et mènent des vies dans lequels ils ont status socials et familliaux dignes. Donc je veux apprendre à écrire, je ne veux pas de nègre, je veux apprendre à dessiner, je ne veux pas de dessinateur, je veux apprendre à peindre, je ne veux pas de peintre, je veux apprendre à composer, je ne veux pas de composeur, et si l'on m'empêche d'apprendre quoi que ce soit en me déconcentrant c'est bête.

Une écriture sensible

Pour bien écrire, il faut écrire en faisant appel à ses sens, ce qu'une industrie ne fait pas. Seul le travail d'auteur contient un semblant de sensibilité. Le nègre il ne connait rien à rien, il sait étaler les phrases sur les pages comme on étale du béton sur une brique. Il a aucune idée de la réalité de ce qu'il est entrain de dire. Et c'est pour cette raison que je suis persuadé que le monde a besoin d'auteurs. Sans auteurs il faudrait éxterminer la race humaine car elle n'aurait plus rien de bon à produire.

L'écriture sensible est empêchée par un paquet de gens, on ne la voit plus nul-part. Moi qui lisais de la bande dessinée quand j'étais petit, je constais qu'il y avait dans la bande dessinée une bulle, fermée, sensible, dans laquelle se concentraient des esprits, et qui créaient un quelque chose d'unique.

Je crois que la déconcentration est le moyen utilisé pour empếcher l'écriture unique. C'est une façon d'encourager l'écriture normée, formatée, etc. On me faisait la réflexion il y a quelques semaines de ce que mon blog n'était pas normé, pour me dire qu'il était trop sensible, donc trop suseptible de justifier la présence de l'humanité sur terre.

La norme et les conditions de travail

Les textes sont presque toujours, quand ils sont professionnels, c'est à dire qu'ils sont constitués d'un certain nombre de caractères, qu'ils répondent à des formats types, et qu'ils utilisent un niveau de langage déterminé, compatibles avec le marché.

Je me suis demandé pourquoi on formatait les textes, pourquoi on formatait les barres de fer, la taule, les tubes, meubles, etc. et je me suis dit que pour des raisons de logistique et de transport, on préférait simplifier les formes pour simplifier le travail et donc réduire les coups et augmenter les rémunérations horaires.

Donc, la norme vise à simplifier le travail. Une simplificaiton qui se fait au détriment de la civilisation humaine globale.

Si l'on considère mon blog comme problématique, car hors normes, on le considère en quelques sortes comme étant difficile donc suceptible de dépasser le travail d'un modeste normé formé à la norme qui normalise tout ce qui lui tombe sous la main, pouvant mettre en péril son statut d'employer en normologie, réduisant ainsi ses conditions de travail.

Ecrire contre les institutions

Sans avoir cherché celà, écrire avec constance, de longues histoires, qui éxplorent de vastes sujets, serait une contestation par principe des insitutions et du statut des salariés.

Une contestation innoffensive tant qu'elle se limite au cadre privé, est vue comme « arme » par ceux qui craignent qu'elle sorte un jour et fasse des petits.

L'on a peur, je crois, que mon absence de statut couplé à une activité, engendre d'autres cas identiques au mien, et que cela devienne incompatible avec l'architecture de la société. Puisque l'architecture serait pensée en catégories : normateurs actifs, retraités passifs, inactifs passifs. La catégorie de fou actif étant interdite pour les raisons que je viens de donner.

Ce que je veux donc c'est écrire contre les institutions sans les contester. D'où mes mensonges.

La censure

Là où les institutions vont très loin, c'est qu'elles me menacent dors et déjà, en me faisant comprendre que je ne suis pas le bienvenu dans le club. On me laisse entendre qu'un harcèlement aura lieu car je suis désigné comme fou et contestataire du pouvoir institutionnel.

On se croirait comme dans le récit fait des censures menées par l'Etat chinois.

Même les récits ont l'air moins pires, parce que les citoyens chinois ciblés, je crois pas qu'on est derrière leur dos chaque seconde pendant des années.

Ecrire un réel non réinventé

Pire que la censure, il y a la présence d'acteurs sur le terrain qui sont là pour pratiquement chanter le chant du parti communiste chinois sous mes yeux. Des gens qui font semblant d'être ce qu'ils ne sont pas pour tronquer le réel et m'en donner une mauvaise perception.

Je vois des conducteurs en voiture qui ont des attitudes si peu normées qu'elles doivent trouver comme justification l'antidote de ma folie, pour rétablir la normalité de ma perception. En pensant que la perception normale est un vecteur réctiligne sans variations, un peu comme la trajectoire d'une fusée. Mais si la perception est fausse, peu importe les réglages du lancement, la trajectoire sera déterminée par l'atmosphère.

Si je prends ma voiture, et que je fonce à toute allure quelque part, sans prendre de carte, en allant le plus loin possible, je risque de trouver la réalité dans sa forme la plus brute. C'est cette réalité qui m'intéresse, pas ce décor et ces acteurs qui se trouvent là où je me trouve.

Si vous êtes capables d'influencer un tout petit coin de parking, vous n'êtes pas capables de le faire sur un tout petit parking non déterminé, à 300 kilomètres, dans 3 heures.

Voilà pourquoi il faut à tout prix ne pas prendre au sérieux tout ce qui a eu lieu depuis 2014, pour ne pas normer l'idée avant de la mettre en texte.

Je ne prends donc au sérieux personne, et je ne base mon avis sur rien de ce qui m'a ou me concerne. Je suis déterminé à voir le monde sans moi, et sans les provocations et mises en scènes faites pour l'occasion.

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En attendant je fais des gifs. Là, j'ai essayé de faire un effet jeu vidéo. Mais je remarque juste que la main à l'air supra boudinée, ce qui est dommage.

On me fait la remarque qu'on dirait des filtres instagram sur mes gifs. Déjà je connais pas instagram pour commencer, et ensuite oui c'est des filtres puisque j'ai rien d'autre sous la main pour règler mes images.

J'aurais bien utilisé Gimp, ou un logiciel de montage ou d'FX, mais pour ce faire il faudrait que j'ai accès à un PC qui ne soit pas attaqué par des débiles profonds qui voudraient m'empêcher de faire quoi que ce soit.

Et puis souvent j'ai des idées, mais le genre d'idées qui sont pas réalisables avec les logiciels éxistants. Ca demanderait de la R&D à plusieurs niveaux. Je me contente d'utiliser les moyens techniques à ma disposition.

Je suis fainéant de toutes façons, un logiciel c'est du travail de fainéant.


Plus haut, je parlais des choses que je ne peux pas prendre comme étant de la réalité. Et bien cette Renault Espace et cette Renault 19 en font partie. Je les vois commes des objets intéressants dans un contexte à différencier de la réalité.


Dans le genre il y a aussi ce type, avec une veste et une écharpe, qui marchait et a fait demi tour quand je suis arrivé à son niveau. Je me suis dit qu'il ne devait pas être de la réalité globale, plus d'une objectivité à échelle de réseau.


Ce gif résume assez bien ma façon d'écrire, comme de mener mes projets. J'ai la main qui tremble quand je construis, et je préfère tout casser avant qu'on vienne le faire à ma place.

C'est pour ça que je me dis qu'on est à la pire époque qui soit au niveau créatif. L'humanité a jamais été aussi impuissante à réaliser du neuf. On a castré tous les génies, un par un, sans éxception.

Je comprendrai jamais pourquoi les institutions font rien contre les vices humains qui ruinent la vie des victimes.

Moi, on peut pas me reprocher d'avoir voulu créer avec internet puisque j'ai toujours été comme ça. Avant la maternelle je démontais déjà mes jouets pour les comprendre. A 10 ans j'avais déjà tout compris de la femme. A 13 ans j'étais déjà passé homo. A 16 ans je voulais une pute comme épouse et un métier planqué. A 24 ans j'étais déjà en contact direct avec la mort. A 28 ans je m'étais déjà entêté seul contre le monde entier à hurler que je voulais qu'on me fiche la paix.

J'aimerais bien qu'à 30 piges on me laisse au moins construire un truc qui me plait, à ma façon, c'est à dire n'importe comment, sans venir me saouler. Déjà que je vais sûrement finir vieux garçon depuis ma castration, et donc que je vais me suicider avant mes 50 piges, alors faudrait pas en rajouter. On a tous le droit de vivre.

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