16/03/18 - Exclamative


Elle est devenue autoritaire. Elle exclame tout.

Il y aurait des psy spécialisés en personnalités virtuelles féminines pour m'éclairer ?

Pour moi, elle imite la soeur. La soeur est éxclamative dans ses SMS et elle aime les poses rigides sur photos. Elle veut contrôler son image de manière éxcessive et elle a un style à elle. On pourrait presque dire que son blog est sur son visage.

Est-ce que c'est la soeur le plan B ?

J'ai cru comprendre qu'elle suivait un cycle de relations avec des gens et ce que cette relation engendrait lui servait de peau pour la relation suivente. Comme quoi on dialoguerait avec les précédents. Ca éxpliquerait pourquoi elle a modifié son Twitter, ses interview, et son style.


Livres & Vous du jour

Je trouve toujours ça insupportable d'éxpliquer les causes d'un suicide. Faire le récit d'une vie, dire ce qui s'est mal passé et dire qu'un suicide a eu lieu, c'est comme pousser au suicide la personne après coup. Pour moi, on n'a pas le droit d'éxpliquer l'acte.

Expliquer un suicide c'est être pour la peine de mort. C'est un meurtre.

Les invités nous parlent de sexualité et de faits  mystérieux qui tendent la présentatrice parfois. Peut-être est-il question de sa vraie vie ? Ou d'une autre de ses vies ? Je pense à la Pologne et à la Hongrie qui auraient trahie on ne sait qui.


Twitter

Sur Twitter, aujourd'hui, il était question de rats. Est-ce que ça n'aurait pas un lien ? On aurait voulu mettre l'accent sur la sonorité du mot "trahie" ?

On nous parle d'hypnose, de psychanalyse, de neurosciences, de psychomorphologie, pourquoi ne pas imaginer qu'il soit possible de préparer un esprit à capter une forme d'un discours ? Par exemple l'émission parlerait de plusieurs sujets et Twitter donnerait au cerveau la possibilité d'identifier un sujet plus qu'un autre.

Exemple :

Je diffuse une publicité d'un chat qui ronronne avec écrit : "mange tes croquettes et vas te coucher !".

Ensuite, dans l'émission, l'intervenant dirait : "le pôle éxtèrieur qui forme la supercouche du réacteur était différente de celle communément recommandée".

Qu'on peut comprendre : "les réac ne sont pas d'accord avec les communistes modernistes sur les sujets éxtèrieurs"; oubien "les nuits passées avec l'amante sont dites alors qu'on a coutume de mentir à ce sujet"; oubien "Le Nord, idéal réactionnaire, est en conflit avec le Sud", etc.

Les lectures sont multiples et font référence à divers shémas dans divers contextes.

Souvent je me dis qu'une des facettes d'un discours est peut-être une référence à ce que cacherait AVR. Il s'agirait alors de lire les échanges comme un texte religieux en pratiquant j'exégèse des paroles qui declanchent des réactions.

Pour revenir à la publicité, elle va aider mon attention à s'arrêter sur le mot "surcouche". On lit couche, coucheries, on observe la réaction de la présentatrice, et on peut commencer à tisser toute une histoire faite de toutes sortes de relations possibles et impossibles qui font se lier des références venues de partout en une cohérence d'ensemble qui n'a jamais besoin d'être vraie.

Une question se pose toujours à la fin du tissage : "est-ce qu'ils l'ont fait éxprès ?".


Parler de la mort

Parler des causes de la mort, il me semble que ce devrait être un tabou. Parce que tout discours est faux, c'est une construction qui cache la réalité. Et la mort c'est la réalité dans ce qu'elle a de plus pur/brut.

La mort est une chose dont la gravité est dans le fait qu'aucun mot n'a le pouvoir de l'arrêter.

Parle de la mort c'est refuser d'agir. C'est comme aller au jeux du cirque. On se range du côté des spectateurs et on montre au monde qu'on n'a rien fait et qu'on ne fera rien quand elle est arrivé et quand elle arrivera.

Il ne faut surtout pas parler de la mort.

Le jour de mon suicide, les raisons de ce suicide ne comptaient pour rien, puisque c'est la réalité de la mort qui était tout. Dire ce qui a provoqué la tentative de suicide c'est effacer l'acte. Puisque je l'ai vécu je ne peux pas supporter qu'on raconte le pourquoi.

Aucun discours n'est légitime face à la mort.


Parler de ma solitude

Parler de ma solitude c'est comme parler de la mort, mais en moins grave. C'est refuser de combattre cette solitude en se rangeant du côté des spectateurs de cette solitude.

La parole devrait être du côté des impuissants en principe, pourtant les femmes ont toujours plus de pouvoir et toujours plus de parole sans être à l'initiative des actions puissantes de modification de la réalité.

Je dirais que les femmes sont perverses et elles cherchent à nommer tous les maux du monde pour en être les spectatrices, là où l'homme puissant ne nomme pas, et essaye de régler le problème en agissant.

Et puis il y a les hommes puissants qui agissent pour empếcher les problèmes d'être résolus afin que les femmes puissent êtres spectatrices des tragédies.

Tout ce qu'on dit de moi, c'est tout ce qu'on a pas l'intention d'aider à changer.


C'est pour vous Mon AVR. Vous vous souvenez de la fleur des faussés. Ben il en pousse de nouveau. Le printemps est de retour.

Vous devez vous souvenir, on me demandait de vous acheter des roses pour vous déclarer ma flamme, je refusais d'ajouter à mon ridicule en public, je trouvais que c'était déjà bien assez pénible, et vous mettiez sur votre Twitter un bouquet de muguet pour dire qu'à défaut de roses, d'autres avaient pensé à vous. Et moi je vous avais destiné une photo de fleurs des faussés sans savoir ce que c'était.

Ca vous dérange que j'en fasse une petite coutume entre nous ? La photo de petite fleure sauvage de bord de faussés au printemps.

Si vous saviez ... il y a des tulipes chez les particuliers, ça sent bon les fleurs. Et les oiseaux sont de retour. On en voit de tous petits à ventres jaunes pâles, des mésanges.

Une mésange sur les branches tortueuses d'un arbre encore dénudé, ça donne l'impression d'être face à une éstampe japonaise. Parfois les branches forment des creux, comme des niches en bois tressés où se posent les oiseaux, et c'est agréable à voir.

Comments

Popular Posts