29/03/18 - Concurrence


Concurrence

J'aimerais connaitre la concurrence à laquelle je suis soumis. Il ne me semble pas qu'elle éxiste. Trouvez moi un blog dans lequel quelqu'un fait ce que je fais,ça m'intéresserait.

Unique

Pour créer un blog unique, le prix à payer c'est : vivre à côté d'un taré voyeuriste, passer ses journées dans des forêts pourchassé par des connards, se voir tourner autour par des femmes non top modèles qui me font soit des remakes de romans à l'eau de rose, soit de films romantiques pour femmes dans lesquels les bonshommes sont riches, ils font tout, et elles n'ont qu'à mettre leur orifics à disposition.

Moi je voudrais que ça cesse.

Mes priorités c'est mon blog d'abord puisqu'AVR ne veut pas me laisser une seule chance de créer quoi que ce soit qui ait à voir avec une relation humaine réelle. Le reste n'éxiste pas.

J'ai pas envie de faire des efforts pour quoi que ce soit, mon choix est fait. Il y aura AVR jusqu'à ne plus pouvoir. Et après, si rien n'a eu lieu, je basculerai dans une mélancolie faite de souvenirs et de représentations graphiques, sonores et textuels de ces souvenirs.

J'ai pas du tout l'intention de m'acheter un bonheur à 9€99 en promotion chez Carrefour si vous voyez ce que je veux dire.

Mais la tristesse et le malheur ne sont plaisants que si personne n'est là pour les gâcher. Moi je voudrais savourer le regret d'avoir rien réussit à faire avec AVR.

Pour savourer sa propre mélancolie, on a besoin de silence, de temps, de recueillement, comme un moine. Je voudrais qu'on respecte mon choix et qu'on fasse silence quand je me renferme sur moi-même pour ressasser

Une mélancolie violentée ça donne de la dépression. C'est le désespoir et les regrets dépouillés de leur beauté, au nom de la laideur des autres.

Depuis le début je demande que ça moi, de profiter de ma joie et de ma tristesse, tout seul. Parce que Carrefour j'en veux pas. Je suis snob qu'ils disent ? C'est la meilleure chose qui puisse m'arriver.

Les tristesses

Perdre en concurrence avec autruit ça mène à une tristesse froide. Parce qu'on est seul contre tous.

Perdre en concurrence avec l'infini ça mène à une tristesse chaude. Parce qu'on est avec autruit contre l'infini.

Mon blog il voudrait savourer sa tristessse bien chaude. Il n'en veut pas de la concurrence. Il en a marre des mauvais vents de connards qui éteignent tous les feux rédempteurs.

Ma liberté d'apprendre

Apprendre, faire, créer par soi-même, c'est mener LA bonne vie. Une vie dans laquelle un oui est aussi plaisant qu'un non. Car l'un et l'autre engendre sa suite positive : analyse, compréhension, ambition, action, évolution, .

Tandis que la concurrence est un poison qui fait du non un mur qui n'invite à aucune suite. Soit on gagne soit on a un lot de consolation.

Ce que je demande c'est d'être libre de faire mon propre feu et de m'en contenter pour me réchauffer. J'aimerais décider de qui je veux être sans avoir à aller réclamer comme un enfant qu'on décide à ma place.

Ce que me dit pôle emploi c'est d'aller pleurnicher aux portes des entreprises pour obtenir un oui ou un non, une victoire ou une consolation. On ne parle pas de métier, d'activité, de savoir, de types de travaux, de façon d'éxercer la profession, des répercutions de notre travail sur l'environnement, de ce que l'on peut améliorer, ou simplifier, etc.

Ce que me dit pôle emploi c'est de régresser, au nom du réel. D'abandonner toutes ambitions, d'oublier ce que l'on sais, d'arrêter d'apprendre quoi que ce soit, de devenir un corps prêt à entrer sur un terrain de foot.

Je veux entreprendre

Soyons directs. Je veux entreprendre. Je veux penser et réaliser des projets. Mais je n'ai pas le réseau pour y arriver. Je n'ai pas la génétique SS qui donne accès aux bons postes non plus. Je suis un demi bougnouliste, demi nain, qui ne peux compter que sur son RSA et son temps libre pour faire de son mieux. Je suis seul, pour réaliser des choses qui n'auraient pas été possible dans cette réalité.

Que l'on fasse de mon harcèlement un spectacle politique, c'est le prix à payer. 

Je suis fataliste parce que je sais que toute tentative de contestation de ma part est un empirement de la sitution optimale dans laquelle je me trouve.

Le monde est miné tout autour de moi pour que du domaine SS je ne sois jamais d'avantage que le nègre.

Si entreprendre une création implique d'être un nègre, alors c'est une situation tout à fait supportable, qui m'offre une satisfaction suppérieure au prix à payer.

Je préfère être un nègre qui cré, qu'un nain qui réplique.

La loi du plus fort

Je n'ai pas de concurrants, mais des répliquants. Ils utilisent mon travail créatif à leurs fins, me relègent au rang de nègre et font la loi.

S'ils font la loi, quel intérêt de la contester ? Ce serait s'infliger des lourdeurs administratives qui ne servent à rien. Je préfère continuer à créer dans le dénument le plus total.

La loi est stricte pour ce qui est de l'entreprise. Soit-on est esclave, soit on vit des marchés publics.

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