14/03/18 - La sexualité et la société


La société n'arrête pas de me parler de manière subliminale de sexualité.

On a essayé de me classer dans toutes les catégories : hétéro, homo, pédé, pédo, bi, etc. Comme si on voulait à tout prix que je me déclare pour que j'entre dans la société des gens qui ont une sexualité. On me laisse comprendre que sasn catégorie je ne suis pas valide pour la vie en communauté. Je serais une sorte d'handicapé.

Je ne pense pas être pédé, même si j'ai pris du plaisir à éxercer du pouvoir sur des types parfois, je pense que je sus un hétéro fragile. C'est à dire que je suis sensible, et que j'ai des plaisirs et des douleurs plus subtiles que le commun des footballeurs.

J'aime la pensée, l'effort mental, les choses de l'intelligence, les performances intellectuelles, la conception complexe d'un ouvrage, les belles formes, belles couleurs, les beaux rythmes, belles mesures, belles nuances, etc.

J'aime aussi les très belles femmes, c'est à dire une sur dix milles.

Mais dans la société, pour être normal il faut être hétéro ET mener une vie d'hétéro. Etre hétéro ça me va, mener une vie d'hétéro ça ne me va plus du tout. Déjà parce que l'hétéro doit détester tout ce que j'aime ensuite parce qu'il doit le faire pour obtenir une des 9999 autres femmes.

Je suis désolé mais je trouve que c'est absurde et je n'ai pas du tout envie de faire ça. Je ne suis pas du tout hétéro compatible, mais pas pédéraste pour autant.

De ce fait, je n'ai pas de sexualité. Parce que je pense que la sexualité c'est un accaparement de la réalité à des fins inquiétantes pour les deux parties. C'est la concentration d'esprits, de corps, de temps et d'argent, dans un acte difficile qui n'aboutira pas forcément ni à un lendemain ni à un surlendemain.

J'ai proposé à AVR de me faire une initiation aux prépréliminaires, elle n'a pas voulu. Elle préfère la simulation épistolaire du dur de l'action. Donc on pourra pas dire que j'ai pas tenté quoi que ce soit. Je ne sais pas s'il faudrait retenter. J'ai pas envie d'essayer de réclamer. L'envie a disparu il y a quelques mois déjà, comme si j'avais fini mon automanusciption imploratrice et que le point G était atteint. Ne me reste d'elle qu'une image fantôme, désirable dans sa réalité, mais sans rien de plus. C'est comme un dieu, on attend tout des miracles, on n'essaye plus rien, et l'on prie matin et soir pour que notre croyance dure. Ce n'est même pas pornogrpahique, peut-être érotique, mais rien de plus. C'est une pensée thématique constante, durable, qui éspère une réalisation d'une chose dans le but de laquelle ne se donnera pas les moyens. Tout celà au prix de frustrations, hypertensions, et fatigues.

Ce qui est drôle c'est que cette situation de tension n'est possible que parce qu'il y a l'observation. Les coups de couteau me poussent à regarder dans sa direction et dans sa dicrection seule. Je suis contraint de nier le monde pour n'admettre qu'une seule vérité. Quand je croise une jolie personne, je n'ai aucune émotion vis à vis de cette personne, je la range dans les catégories de : douloureux ou reposant. Les femmes gaulées ou revandicatrices sont douloureuses, les hommes bruyants ou démonstratifs le sont autant, et donc je deviens une boule de douleurs.

L'image du pénis couvert de pointes ça me parle pas du tout parce que si j'ai bien un endroit du corps qui me fait jamais mal c'est bien celui-là. C'est le seul fiable d'entre tous.

Et pourtant, on voudrait que j'en fasse quelque chose de ce pénis. On voudrait que je l'utilise comme bousole sur une fausse carte qui indique un faux nord. Pas le Nord aux Adèles, mais le Nord aux sociaux démocrates relativistes. Et c'est pour cette raison qu'on me pique.

Il n'y a qu'une question que je voudrais poser : "si je n'ai personne vers qui aller quand ça pique, est-ce qu'on pourrait arrêter de me piquer ?". Parce que là, il y a de quoi devenir fou. On atteind des seuils que j'ai déjà connu plusieurs fois, mais qui sont très au delà du supportable.

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