06/01/17 - Histoire sordide chez m'dame Vautrin

Mais quelle horreur !

L'histoire commençait pourtant bien. La Baronne Nucungen confie 100 Francs à Rastignac, pour les lui aller jouer à la roulette. Il veut se faire bien voir, il y va, et il revient avec 7000 Francs. Elle lui dit qu'il lui a sauvé la vie, qu'elle ne peut pas demander d'argent à son mari, qu'elle a des dettes, et que ces 100 Francs sont tout ce qui lui restait. On pourrait penser que ça suffirait à se la mettre dans la poche, il semblerait que oui, mais le petit Rastignac il a pas beaucoup d'argent et à force de sortir avec elle partout il fini par être à sec, et à avoir des dettes.

Vautrin arrive ! Il lui dit que s'il veut continuer à fréquenter le beau monde, il lui faudra quitter la pension de madame Vauquer, et dépenser beaucoup plus d'argent qu'il ne peut éspérer en avoir. Vautrin propose donc de donner de l'argent, ou prêter, je n'ai pas compris, à Rastignac en échange d'une "amitié" "d'homme à homme". Plus tôt on nous disait qu'un jeune homme à Paris devait rabattre sa dignité pour gagner de l'argent avec ses relations. Et bien là, ma fois, on dirait bien qu'il s'agit d'enculerie contre argent.

Là où j'ai arrêté de lire, un homme, son nom ne me dit rien, peut-être est t-il évoqué au début, je ne sais pas, cet homme annonce à madame Michoneau et monsieur Poiret, que Vautrin aurait été un bagnard connu sous le nom de "trompe la mort". De plus, il serait mêlé à des histoires d'argent que lui confieraient des prisonniers pour le faire fructifier.

Vautrin a quand-même dit beaucoup plus tôt dans le texte à Rastignac qu'il voulait fuir en Amérique pour y acheter des terres et 200 esclaves noirs (pas sûr des chiffres). On peut dire que ce Vautrin est quand-même une sacrée saloperie (j'en ai connu des comme ça à l'internat. Faut pas croire, enfermés, les esprits tournent très mal, et plus ça va pire c'est. C'est pas pour rien que je dis que l'internat c'était la taule, on avait tout).