07/01/18 - Fragile
Comment on fait pour agir, éxcessivement, sans crainte de ce que celà va engendrer ?
Quand je suis éxcessif, moi, je le mets dans le cadre d'un suicide. Mais les autres, qui veulent pas se suicider, comment ils peuvent vivre avec leurs actes ? Ils sont pas un peu fous parfois ?
J'arrive pas à comprendre comment ils font, par exemples, les gens qui animent des émissions publiques, pour pas avoir une panique de ce qu'ils pourraient dire ou faire pourrait engendrer pour eux, leurs vies, leurs images, leurs carrières, etc.
Est-ce que la radio est une arène qui éxige des prises de risques éxcessifs, oubien est-ce que c'est une compétition à qui en proposera le plus pour le même prix ?
Parce que moi, par exemple, je sais que mon blog et tout ce qui s'y trouve c'est pour la vie. Je l'ai enregistré dans mon crâne. 2014 c'est pour la vie. Et donc je me suis dit que faire tout ce que je fais, ben, c'est destiné à rester. Quand je dis que je suis une fiotte peureuse, pleurnicharde, et je poste des gifs ou dessins nuls, c'est dans le but de laisser une image définitive d'un moi violé, pas fini, avorté.
Je pars du principe que le viol initial est une catastrophe qui ruine mon image pour de bon, une image que j'étais en train de fabriquer, et donc qu'il est préférable que j'entretienne cette ruine par moi-même. J'ai pas à laisser ma réputation entre les mains des autres.
Si mon "art" doit être résumé, on pourrait dire que c'est du "pas fini". Le cocon dans lequel j'étais à été ouvert au couteau de chasse en 2014 pour que tout ça sorte difforme.
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