26/01/18 - Marche à Renazé




J'étais partis dans ma voiture au port sec, comme à l'accoutumée, j'ai mangé un sandwitch, écouter un peu la radio, tweetés, lu des tweets, et puis je me suis dit qu'il était peut-être temps de me décider. Je devais faire un choix entre marcher, lire, ou pianoter sur mon smartphone. Je me suis dit que le port sec ça commençait à faire tendu, de jour la meute s'y rue pour guetter et trouver l'inspiration d'une médisance intarissable. Ca me stressait d'avance, alors je me suis dit : "fais de l'imprévu". J'ai pris ma carte, je me suis demandé ce que j'avais pas fait et qui m'avait trotté dans la tête, comme chose à faire un jour quand l'occasion se présenterait, et je me suis dit que j'avais jamais foutu les pieds à l'autre bout du chemin de marche. Alors j'ai pris la route et j'y suis allé.

J'arrive sur un petit parking, j'étais seul, je me suis dit que ça allait être tranquille. Pense donc ! A peine je commence à marcher que je suis dépassé par un coureur.

Il m'a fait l'impression de pouvoir en être, mais je ne savais trop quoi en penser, alors je ne me suis pas attardé dessus. Après lui, deux femmes, marchant à vive allure, parlant fort, j'ai entendu peu de choses mai sil y avait les mots : camion, maigre, obligatoire, alcool. Là, je me suis dit que soit on m'avait amené vers un mode de vie proche de ces personnes et que donc elles devaient parler de sujets qui me parlent, soit qu'elles en étaient elles aussi.


J'ai marché, marché, autant que je pouvais, mais j'entendais leurs voix, aux deux, qui devenaient de plus en plus claires, et fortes. Je me suis dit que ça servait à rien, elles étaient déterminées à aller vite, il était donc plus sage de les laisser me dépasser.


Avant que toute cette équipe ne débarque, j'ai pris le temps de descendre à un endroit ou un ruisseau se fofile sous le chemin. Et bien, pour le coup, un SDF a de quoi se loger. C'est assez long, protégé de la pluie, propre, ni rats, ni bêtes étranges, par-fait.

Au nombre des marcheurs il y en avait une quantité importante, qui ont tous décidé de sortir quand je suis arrivé, comme par miracle. Il y a eu plusieurs couples d'anatomies variées, une femme seule avec jean pull, bras croisés, regardant le sol, une femme qui marchait avec des battons.


Et puis il y a ces deux joggeuses. Malheureusement, mon smartphone les élargies. Une mère et une fille. Elles m'ont sauté à l'oeil, surtout la fille, parce qu'elle me rappelle une fille au collège, fille d'un important éleveur de chevaux du département, qu'est de toutes les courses de chevaux. Elles ont la même anatomie, et l'autre aussi était sportive, c'est à dire qu'elle a un bassin étroit qui porte une paire de fesses qui roulent l'une sur l'autre et des cuisses dodues qui frottent. C'est très spécial, intéressant mais il faut soulever la spécificité de la chose. Finesse, friction, mouvements rotatifs.

La fille du collège c'était une grosse connasse, faut pas chercher. Elle me supportait pas, je la supportais pas, elle disait que j'avais une tronche d'intello, elle arraitait pas de me chercher des emmerdes mais c'était pas de la drague, loin de là. On sentait que c'était la fille pourrie gâtée, qu'avait tout ce qu'elle voulait et qui pensait que le monde lui appartenait.


J'ai terminé ma marche sous la pluie, et quand je suis rentré elle était terminée, laissant un arc-en-ciel comme signature de son passage. J'aurais marché 2 heures à peu prêt, peut-être plus.






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