20/01/18 - P.S.



AVR sur Public Sénat

AVR arrive sur la chaîne Public Sénat. Pour une émission qui portera le nom suivent : Livre & vous. Je sais pas si c'est la conséquence de ma demande ou si c'est un projet qui date. Quoi qu'il en soit, il y a un certain temps que je me demandais si elle allait faire dans l'image. On a pas eu de nouvelles, on en a jamais, et pour finir on nous dit que ça serait sur le point de se faire.

L'annonce

L'annonce de la nouvelle s'est faite dans un contexte spécifique, à un moment où je crois qu'il aurait été blaissant pour moi de la voir partir sur le symbole de la prostitution. Mais puisqu'il est question de prostitution depuis des mois et des mois, je vois pas en quoi ça me choquerait. Depuis décembre 2016, j'ai le mot « prostitution » dans la tête. Le mot a prit son maximum de signification dès le début avec le footballeur philosophe. Puis, genre 5 ou 6 mois plus tard, il y avait l'affaire du Ritz. Puis, il y a eu les intermédiaires réseaux sociaux tout du long, et encore aujourd'hui. Donc, Public Sénat, c'est pas surprenant, c'est mieux même. On va pouvoir voir les gens passer, leurs visages, leurs mimiques, leurs gestes, leurs habits, tout.

Ce que j'aime pas, c'est le réflexe blaissure des médias et des réseaux sociaux. A chaques fois que je montre une faiblesse, je vais trouver une pointe et quelqu'un au bout pour la pousser dans la plaie. Public Sénat se voulait pointe. Vous savez combien je dois supporter d'estocades morales relatives à AVR ? Si vous les comptiez vous sauriez que c'est pas humain. On a pas idée de faire subir ça à quelqu'un. Faut être dingue pour torturer de la sorte.

Hypothèses relatives au titre

Pour revenir au titre de l'émission : Livre & Vous. Il est question de livraison, de transport, de poroui, de L et de V. Voilà ce que j'en comprends.

Donc, déjà, ça me concerne pas, je suis éxclu de tout ça. Moi je suis un anti transport, je suis un pro porno. Donc, je sais pas, ça parlera peut-être de ce que font les anciens collègues de formation, allez savoir. S'ils font le métier pour lequel ils ont été formés, peut-être qu'il y aura des choses à dire, non ? S'il y a à dire, ce sera sûrement sur des questions définis, pensées, et contraintes par les bureaux, donc en fait il y a rien à dire. Ils vont manger, boire, faire des blagues entendues à la radio, et puis suivre les itinéraires de leurs patrons comme des chiens dressés. Je vois pas bien ce qu'on peut dire à leur sujet du coup.

Ils sont décédés, c'est fini pour eux, la vie est terminée. Ils ont eu le malheur d'être des consommateurs, de naitre dans les jouets, de pocéder tout. S'ils n'avaient pas tous bon goût pour les choses de la vie et une tendance à la consommation industrielle éxcessive, on regrètera malgré tout qu'ils soient avalés par le monstre cubique qui les a nourrit. Quelle tristesse …

Ils ne décident plus de rien. Ils ont abandonné des années de vie et de consicence à une profession.

En quoi ont-ils un lien avec une émission littéraire ? Je dis ça parce qu'un intellectuel ça vit, contrairement à un routier. L'intelletuel, il éxplore beaucoup de choses, avec toutes ses ressources mentales, tandis qu'un routier abrutis par les checkpoints ne prend conscience de rien. Comment faire un pont entre des décérébrés mongolisés par un travail abrutissant, et un monde dans lequel les gens éprouvent du plaisir à penser follement ? Je veux dire qu'il me semble impossible de faire une relation entre des branleurs d'imaginaire et des laboureurs de parcelles.

A moins que ça ne soit une inversion des rôles : le transporteur abrutis devient le branleur à pauvre imaginaire, et l'intellectuel devient le laboureur de parcelles riches, faciles et luxuriantes. Si le rôle est inversé, vous constaterez que les situations sont pas les mêmes. Les uns sont toujours dans des cubes, les autres toujours dans du complexe. Je dirais que c'est donc un accroissment des inégalités. D'autant plus que dans un cas les branleurs sont rémunérés grassement, dans l'autre ils ne touchent rien du tout.

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