26/03/17

Elle a dit non. Je sais pas si c’est pour se débarrasser de moi ou si c’est parce que je l’ai plus ou moins contrainte sans m’en rendre compte (par mon attitude). Toujours est-il que le non est sorti.

Je suis content, j’aime mieux les messages directs et clairs. Les sous entendus, les invitations à penser que […] , tout ça c’est trop difficile pour moi. J’ai pas le cerveau assez vif pour saisir les subtilités.

En plus, là où c’est compliqué c’est qu’elle dit non au charnel, pas au reste. Et vu qu’on ne peut échanger qu’avec twitter/franceculture, impossible de comprendre ce qu’elle raconte.

Si je pige rien c’est voulu, ils sont plusieurs à parler dans mon dos et à s’amuser de ce que je ne vois et ne comprends rien. Moi, ça ne me dérange pas plus que ça tant que ça ne tourne pas au sadisme (comme avec le footballeur philosophe).
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Je suis tellement con que les stratégies en “couplologie” je pense qu’elles fonctionnent pas sur moi. Vous savez, les trucs qui ont plus ou moins à voir avec la jalousie, la beauté relative, la laideur relative, le subliminal, etc. tout ça c’est une langue étrangère pour moi. Je connais qu’une chose : “oui” ou “non”. Le binaire est indispensable quand on essaye de partager au beau milieu d’un brouhaha médiatique incompréhensible.
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Quand-même. Pourquoi me suis-je comporté comme un ado attardé, tendance père moralisateur, tendance homo ? Je pense que je n’ai pas voulu prendre le risque d’être “normal” afin de prévenir les insultes et les commentaires désobligeants. Je pense aussi que je sais même pas c’est quoi être “normal”.

Il y a eu des insultes, des commentaires, mais ils ne sont miraculeusement pas arrivés jusqu’à moi. Je pense que ça a ajouté à l’agréable de ma situation.
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Maintenant, abstraction faite des éléments objectifs de cet échec unilatéral, je ne se focalise que sur les éléments subjectifs. Qu’observe-je ? Que je me suis mis complètement à partir en guenilles.

Les mois ont passé, je ne suis toujours pas rétablis dans ma rigidité froide et douloureuse. Encore aujourd’hui, j’ai le sentiment que le temps peut bien passer sans que cela ne me dérange.
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De toutes façons, quoi qu’il en soit, c’était la période la plus agréable, depuis 2014, pour moi. Mais je pense pas pour elle, je suis pas complètement con non plus. Sauf si elle a compensé en se foutant de moi dans mon dos. Moi je faisais la même avec Guillaume. Je lui accordais le plaisir d’une présence attentive en échange de quoi je me moquais de lui dans son dos. On entretenait comme ça une relation perverse, en parfaite bonne entente.

Si j’étais dans la situation d’un Guillaume, franchement, je trouve que c’est agréable. Il a pas à se plaindre, franchement. Sauf que lui, vers la fin, il avait des pulsions pède que je devais canaliser. Donc faites attention. Moi les pulsions elles pourraient venir un de ces 4, même elles seraient déjà là que ça m’étonnerait pas.

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